Aux leaders québécois
8 juin 2009
Oui, vous avez raison M. LE GAL. Trouvons une façon d'unir nos voix et d'en finir avec l'humiliation.
Daniel Roy, C.A.
Mario Robert - Archiviste et historien, président du Réseau des services d'archives du Québec
Armés de 2000 ordinateurs, les défenseurs de WikiLeaks attaquent ceux qui s'en prennent au site spécialisé dans la divulgation de documents secrets
Des citoyens collectent des dons pour contrer l'immobilisme de BAnQ
Québec
Vigile.net peut aussi compter sur le soutien de la députée Louise Beaudoin
Gisement Old Harry
8 juin 2009
Oui, vous avez raison M. LE GAL. Trouvons une façon d'unir nos voix et d'en finir avec l'humiliation.
Daniel Roy, C.A.
8 juin 2009
Ceux qui critiquent l’impertinence et l’anachronisme du Bloc Québécois à la Chambre des communes, n’ont qu’à consulter l’article de Mme Chantal Hébert En finir avec le Bloc québécois , apparaissant au journal Le Devoir le 8 juin 2009 et republié à Vigile.net
JLP
8 juin 2009
La souveraineté sectorielle : Réalisme politique ou opportunisme électoral?
À mon sens, la pression était devenue tellement forte, qu'il a bien fallût que Pauline nous lâche un petit quelque chose avant les vacances afin de ne pas faire littéralement éclater le parti !
Mais, tout ceci sent la mise en scène et la manoeuvre à plein nez si vous voulez mon avis...
Lorsqu'on cherche à faire l'indépendance, on ne vend pas de la culture, des communications, des rapports d'impôts ou du sirop d’érable made in Québec...
On vend : «l'indépendance».
De plus, il me semble que nombre des propositions de Madame Marois sont tributaires et vulnérables à la Cour suprême du Canada, exactement comme le port du Voile islamique dans les institutions publiques. Québec aura beau voter tous les règlements qu'il voudra, s'ils sont déclarés inconstitutionnels ou de ressort fédéral, ils seront inopérants.
La chose à faire demain matin, n’est donc pas de gosser après des leurres et des détails, mais d’en appeler à la rédaction d’une constitution.
Et cette dite constitution afin de protéger les droits des citoyens-nes devra être nécessairement être «de gauche» pour espérer recevoir l’appui populaire.
Merci pour ton article cher Ivan,
Tu es toujours aussi intéressant !
Christian Montmarquette
.
8 juin 2009
Dans mon texte au Le Devoir j'ai fait un commentaire sur la proposition d'une Constitution; une Constitution d'etat et non provinciale:
(...)
"La proposition qui vise à doter le Québec de sa propre constitution va tout à fait dans ce sens. Certains ont réduit cette proposition à un de ses aspects : le code de citoyenneté. En fait, il s’agit d’un acte d’État d’envergure qui précisera les termes politiques et juridiques de notre État-nation. Malgré les campagnes hystériques et hargneuses de la « médiacratie » fédéraliste, cette proposition reçoit toujours un appui de plus de 60 % de la population. La consultation populaire qui mènera à son adoption sera l’occasion d’un formidable exercice de pédagogie qui permettra au peuple de dessiner les contours d’un pays à venir. Non, il ne s’agit pas d’une constitution de province, il s’agit d’une constitution d’État, qui s’opposera à celle d’un autre État.
Le rapport de force : il est à prévoir que cette constitution, dont le peuple du Québec se sera doté de façon démocratique, entrera en conflit de légitimité avec la Constitution de 1982, qui nous fut imposée arbitrairement et que l’Assemblée nationale a rejetée unanimement. Si on garde un appui supérieur à 60 % tout au long du parcours, nous pourrons envisager de demander au peuple de trancher définitivement la question, par référendum (si cette voie est praticable) ou par un autre mode d’accession tout aussi légitime, l’élection décisionnelle."
http://www.vigile.net/Pauline-l-important-c-est-Larose
JCPomerleau
8 juin 2009
Exact.
Non pas la souveraineté du Nunavik, mais du peuple Nunammiviut.
Ils n'ont pas attendu d'être reconnu par personne d'autre pour se déclarer une nation. N'ont pas attendu de se concevoir une constitution pour établir leur institution nationale La Société Makivik, qui a son siège social à Kuujjuaq et qui est dédié exclusivement à leurs intérêts devant les gouvernements provincial et fédéral.
Nous, on demande la reconnaissance au fédéral et on a même pas encore mis sur pied une institution pour représenter nos intérêts comme nation.
Voilà une autre action qui serait bienvenue dans le plan Marois.
8 juin 2009
Bonjour Monsieur Boileau,
Vous résumez très bien la situation je crois.
Le mot tabou, mais qui est si exacte, est " assimilation ", exactement la situation des francophones au pays. D'où le facteur temps étant si important.
Bien à vous,
Stéphane Bélanger
8 juin 2009
You will all be swept aside one day after one million of you pass away, only to be replaced by more immigrants. Good riddance!
8 juin 2009
Cependant, il faudra, pour nous les indépendantistes, la surveiller de près pour voir si ce n’est pas une autre entourloupette pour aller chercher nos votes. Si ce n’est pas le cas, il faudra, tous ensemble, l’appuyer à 200%.(Ivan Parent)
Nous n'allons certainement pas nous transformer en surveillant du PQ. Le PQ doit trouver l'humilité de se présenter comme un des wagons du mouvement indépendatiste. Ce wagon ne doit plus se considérer détaché du train.
Nous n'avons rien à appuyer pour l'instant. Le plan est une ébauche dont les quatres actions de base (le trajet) doivent êtres déterminées par l'ensemble du mouvement (le train). Tant que le wagon principal n'aura pas mis en place ce système de communication entre les wagons, le train n'ira nulle-part.
C'est le plan lui-même qui devra être appuyé à 200%. L'appui au PQ dépendra de son appui au plan. Notre loyauté sera envers le plan et non envers un des wagons.
La présentation d'une étonnante étude-sondage par Jacques Parizeau donne la mesure du degré de "rupture" que les Québécois sont prêts à soutenir dans leur intérêt national et identitaire :
http://www.tagtele.com/videos/voir/39184/
Ce sondage est une affirmation claire par le peuple québécois qu'il se considère absolument distinct de la communauté anglophone du Québec et qu'il souhaite TOUTES les actions qui serviront ses intérêts exclusifs.
Le peuple est de notre bord, mais ne croit pas que le PQ est de son bord. C'est clair. Ce sentiment a atteint les militants eux-mêmes ! Le PQ se retrouve seul dans son coin.
Pauline Marois nous présente quatre voix d'actions dont les actions spécifiques (en fonction des intérêts exclusifs à ces Québécois de notre bord) restent à établir.
Des actions strictement au service de cette distinction nationale identitaire, collective, évitant les considérations du spectre politique gauche-droite et du spectre souveraineté association-indépendance.
Le peuple québécois, comme la communauté anglophone, votent pour un gouvernement qui servira leurs intérêts propres.
Le sondage montre clairement que les Québécois vivent cette distinction. Ils n'ont pas besoin d'un parti qui sert les intérêts de la communauté anglophone. Il y a le PLQ pour çà.
Le PQ doit choisir son bord. Il est au service des Québécois ou de la communauté anglophone. Il ne peut servir deux maîtres.
Les quatre plans d'actions devront en être des symboles forts.
8 juin 2009
M Gébé Tremblay
Très bonne observation.
Il y a un flou dans dans la définition des termes utilisés par la direction du Plan. Ce l'a tient au fait que depuis 40 ans que l'on veut se doter d'un État souverain on a pas cru bon de poser d'équerre l'argumentaire sur une Doctrine d'État. Il est grand temps de s'y mettre car sans cette doctrine il sera quasi impossible de refaire la cohésion du mouvement.
A titre d'exemple l'expression, geste de souveraineté, ne veut rien dire de concret en terme de Doctrine d'État. Il s'agit en fait d'un acte d'État. La nuance dans la terminologie ne relève pas du débat académique et sémantique ; elle marque la différence entre des esprits provinciaux qui fantasmes et des hommes et femmes d'État qui incarnent leurs politiques dans l'État "qui seul agit avec envergure" (M Sauvé).
Dans les circonstances d'un changement de paradigme sur la strategie a suivre, il importe de ne pas donner dans la confusion et de se doter d'un cadre pour comprendre la game si non l'unité du mouvement va en souffrir. Et l'unité est d'abord dans la pensée, d'où le besoin d'un minimum de doctrine d'État.
Doctrine: "unité de pensée" Sun Tsu
...................
M Trembaly pendant que j'ai votre attention; savez vous que
les Inuites ont déclarer leur souverainete sur un immense territoire du Québec. C'est ce que l'on apprend d'un article (Ambition Inuite, anesthésie québécoise, Cahier de lecture de l'Action Nationale, été 2009). Cette article fait suite a la parution d'un livre: Géopolitique d'une ambition Inuite:Le Québec face a son destin nordique; ed Septentrion.
Je sais que vous allez apprécier.
Notez ceci: Quand on a demander aux Inuites qu'est ce que signifiait la Souverainete déclarée par eux, ils ont dit, vous allez le voir au fur et a mesure !
La souveraineté, il ne s'agit plus d'en parler, il s'agit de la faire. Fini les paroles, passons au actes .... d'États.
JCPomerleau
8 juin 2009
Monsieur Le Gal,
Comme je suis d'accord avec vous! Mais des Québécois francophones se rangent derrière le rationnel et la volonté impudente de certains Anglos, ceux qui ne renoncent pas à être des dominateurs et des colonisateurs. Comme nous sommes serviles parfois! Souvent! J'ai vécu, à Québec même, des expériences de me faire répondre en Anglais avec le "Sorry, I don't speak french". J'ai refusé dans un cas et exigé que l'on me réponde dans notre langue commune; j'ai quitté le commerce dans un autre cas; je me suis plainte dans un 3e cas (une compagnie de taxi dont le message enregistré commence par l'anglais). Mais chaque fois sous la gêne de ceux qui étaient avec moi... Je me suis scandalisée de voir que lors d'une fête de fin d'année d'une école primaire, chaque classe exécutait deux chansons dont la première en Anglais... C'est tellement cute! Et je vais boycotter pour la première fois le Festival d'été de Québec qui s'anglicise alors qu'à l'origine, faisant suite, si ma mémoire est bonne, à la SuperfrancoFête de 1974, il se voulait un lieu de mise en valeur des musiques francophones du monde! On dirait que Québec est en train de devenir une belle de luxe qui se vend au plus offrant.
Comme dit Robert Laplante: La Maison brûle! Et certains d'entre-nous dorment et ronflent!
C'est pourquoi je crois que notre colère est saine en autant qu'elle demeure digne et souverainement maîtresse d'elle-même. Et je crois que nous sommes en train d'en apprivoiser la façon. Je l'espère. Il y en a tellement de moyens de l'exprimer de façon créative, voire inédite, qui entraîneraient l'assentiment et, qui sait, l'adhésion peut-être de l'ensemble des québécois.
Vous étiez sûrement du rassemblement pour un Montréal français. Moi, j'étais au Colloque des Ipso et j'ai regretté cet autre court-circuit de nos efforts. Nous sommes longs à apprendre aussi, on dirait. Mais il y a de l'espoir!
Merci, M. Le Gal,
Nicole Hébert
8 juin 2009
Madame Marois vient enfin de prendre acte qu’Il ne s’agit plus d’attendre le Grand soir (Tout ou rien), il faut prendre le pouvoir et agir a partir des assises de notre état pour lui donner une consistance accrue (Toujours plus pour le Québec)(J. C. Pomerleau)
Attention, les mots sont importants. Le plan ne dit pas "le Québec" mais "les Québécois". C'est fondamental et c'est le discours qu'il faut adopter.
Voici:
« Nous sommes convaincus qu’il faut passer de l’unique approche du tout ou rien à celle du toujours plus pour les Québécois. Nous voulons utiliser toutes les compétences du Québec pour faire avancer les Québécois », a indiqué Mme Marois.
http://www.pq.org/nouvelles/plan-pour-quebec-souverain-rupture-avec-attentisme/
Non pas le pouvoir de l'État au service de l'État, mais au service des Québécois.
L'écoute attentive du récent discours de Jacques Parizeau devrait être une obligation pour tous les militants indépendantistes. Nous devons parler au peuple. Aux nôtres. Être de leur bord. Ce doit être l'essence et le coeur du message qui doit rester simple.
http://www.tagtele.com/videos/voir/39184/
Ce que le PQ doit faire maintenant c'est d'ouvrir sur son site une place de dialogue avec les militants afin de débattre des quatres actions du plan afin de le rafermir et le rendre accessible aux Québécois.
8 juin 2009
Bonjour M. Richard,
votre texte ressemble à un commentaire à mon récent texte portant le même titre. Mais je n'y tiens pas les propos que vous rapportez au début, ce n'est pas de moi. Il s'agit sans aucun doute des propos de Luc Archambault car le style est facilement reconnaissable.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!