Madame Duplessis
10 juin 2009
Jacques Parizeau reconnait que l'indépendance pourrait se faire par un vote de l'Assemblée nationale
Merci beaucoup pour cette brillante et savante récapitulation Monsieur Turcotte.
Lorsque qu'on y voit moins clair par en avant, il n'y a rien comme de prrendre du recul et regarder par derrière pour comprendre ce qui s'est passé.
Pour moi, la constante dilution de la question nationale par le PQ, fût aussi le résultat d'une «paresse politique»assez fondamentale, qui tentait de faire l'économie de militer, travailler, investir et convaincre.
Ce n'est pas pour rien qu'il y a toute cette quasi-infinie variété de souverainistes... et que la question nationale monte et baisse autant que la météo du Québec…
D'une part le PQ perçoit l'indépendance comme une véritable «patate chaude» qui pourrait nuire à son élection et, d'autre part, il laissé tomber faute de militance et de travail, tous ces à «demi convaincus» sur le bord de la route...
Mais,consolons-nous camarade...
Si les partis politiques éprouvent visiblement des difficultés majeures à porter la question nationale, il me semble que les chiffres publiés dans le Devoir de ce matin sont plutôt encourageants...
«Il n'y a que trois façons de réaliser l'indépendance: par la violence, par un vote au Parlement ou par un référendum»
-Jacques Parizeau / Le Devoir 10 juin 2009.
Christian Montmarquette
Références :
Parizeau: il faut une crise politique
Extrait de ce lien :
(…) Après répartition des indécis, 49 % des répondants, soit 56 % des francophones, étaient favorables à ce que le Québec devienne un pays indépendant, et légèrement plus, soit 49,7 %, répondant par l'affirmative à la question de 1995, soit la souveraineté assortie d'une offre de partenariat avec le Canada.
Un Québec qui fasse partie du Canada, mais avec un statut particulier est l'option qui rallie le plus grand nombre, soit 66 %. Le Québec comme État souverain associé économiquement fait recette: 61,4 %. Le statu quo est approuvé par 42 % des répondants et 39 % des francophones. (…)