Le pays ne se fera pas sans Québec comme capitale, ni en perdant Montréal!
26 août 2009
@ M. Barberis-Gervais
En parlant de ce que Jacques Noël et moi invoquons vous dites faussement que nous voulons « jouer un rôle culturel grandiose comme lors du 400è et [ refusons ] qu’on [ nous ] demande d’être cohérent et de vouloir jouer un grand rôle politique. »
Nous voulons jouer un rôle politique. Ce pourquoi nous tentons de sensibiliser les souverainistes de Montréal à ce qui pourrait nous permettre de le faire dans l'UNION de nos FORCES et non dans l'unilatéralisme partitionniste.
Pour l'heure la montréalisation du Québec et le montréalocentrisme est un empêchement en soi. Comme l'à été le Parisianisme avant que la France ne décide de se décentraliser il y a de ça déjà 30 ans. Ce qui permet à Paris de rayonner encore davantage gratifiée de toute la richesse du Pays et toute la diversité de ses terroirs et régions.
« Pourquoi [ refuserions-nous ] de jouer ce rôle ? »
Jamais il n'a été question de refuser quoi que ce soit sinon le refus lui-même de ne serait-ce que considérer ce que nous invoquons, non pas pour blâmer, mais pour faire l'UNION de la nation, jusque dans ses festivals. Je suis sidéré par un tel refus. Je m'attendais à mieux de la part de personnes supposées prendre une distance d'avec le partitionnisme et l'unilatéralisme canadianisateur. Je croyais que parler de nation était tout autre chose que de défendre à tout prix un choix unilatéral qui nie le développement intégré de l'offre festivalière nationale.
« Qu’est-ce que Montréal vient faire là-dedans ? »
Voilà bien toute l'étendue de ce qui nous sépare, au lieu de nous UNIR : l'aveuglement partisan. Ici, c'est la partisannerie municipale grégaire de bas étage.
« Moi, comme Québécois de la grande région de Montréal qui sent sa langue menacée, je m’attends à ce que la région de la Capitale exerce un plus grand leadership dans la lutte du peuple du Québec vers son indépendance. »
Du leadership... n'importe quoi !?
En voilà du leadership, nous voulons une offre nationale et non une offre festivalière municipale désordonnée, unilatérale, à courte vue. Mais vous le refusez cavalièrement, sèchement, ce leadership, sous tous fallacieux prétextes. ET ce sera tant pis pour qui ? Pour le Québec, donc, pour Montréal...
Alors qu'il est bien question non pas de privilégier Québec, mais bien de québéciser une offre nationale capable de nous faire présent, nous du Québec à l'international. Ce Montréal que vous défendez bec et ongle n'est qu'une métropole suffisante qui pense pouvoir faire cavalier seul non pas au non du Québec, mais au nom de Montréal, en tant que Montréal...
N'importe quoi !
C'est rendu indécent de se dire Québécois, on n'est plus Québécois à Montréal, on n'est pas Canadien à Montréal, on est Montréalais, parce que c'est litigieux et tabou de se dire Québécois ou Canadien, on a inventé une identité partitionniste montréalaise. Et c'est avec ça que vous voulez faire un pays... Disons pour dire le moins, qu'il vous faut remettre sur le métier votre ouvrage... Et vos pleurs référendaires concernant Québec ne sont à mes yeux que des larmes de crocodiles bornés au réflexe de morsure reptilien des plus improductif et débilitant qui soit. Franchement, je suis fort déçu.