La mystique anti-Trump
31 janvier 2017
La tolérance vue de la fenêtre d’un hôpital psychiatrique.
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L’hystérie anti-Trump se trouve tout entière illustrée dans l’incident survenu à bord d’un vol Baltimore/Seattle, le jour de l’investiture du président à la blondeur inégalée.
Une dame d’un certain âge, look vieille baba intraitable, demande à son voisin de siège s’il est allé à Washington pour manifester contre l’avènement de Donald Trump ou pour le célébrer. Mauvaise réponse du pauvre passager qui n’avait rien demandé à personne : il y est allé pour crier sa satisfaction.
Enfer et damnation ! Au comble de la furie, la harpie se met à harceler le malheureux. Et il ne croit pas au changement climatiiiique ? It is horrible !
Et le personnel de bord d’intervenir. Rien à faire, la dame veut changer de place ou que l’autre s’en aille… Elle ne peut supporter dans son espace personnel la présence d’un monstre qui a commis le crime atroce de ne pas penser comme elle.
C’est au-dessus de ses forces. Elle peut succomber d’un instant à l’autre…
Déjà qu’elle se rend aux obsèques de la mère de son mari assis sagement à ses côté. Un mort suffit à son malheur. L’époux qui n’en pense pas moins est atterré. Par respect pour son deuil, Donald Trump aurait pu renoncer à son poste de président…
Il ne comprend pas. Comment un supporter de ce Trump a-t-il pu se retrouver assis à côté d’eux, personnes si convenables, détentrices de la vérité absolue, du bien, du réchauffement et de tout un tas d’idées clés en main extraordinaires ? Le mystère l’épate et le laisse sans voix. Aphone.
Une hôtesse tente de raisonner la foldingue qui continue à déverser sa hargne. Un deuxième employé de la compagnie prend le relais et essaie d’éteindre l’incendie. Sans succès.
Le feu s’est propagé dans l’intégralité du système nerveux de la dame. C’est son 11 septembre à elle. Des neurones ont volé en éclats, son estomac est en vrille…
Ça ne se passera pas comme ça. Un pro-Trump est en train de lui respirer son air. De lui siphonner l’oxygène. Mais où va-t-on ?
Il pourrait boire son eau… son sang… La vider intégralement pour ne laisser sur le siège qu’une vieille peau usagée avec le logo d’Alaska Airlines… Carpette pour l’éternité, moquette dans un avion… Funeste destinée.
L’autre, bonnet rivé sur le crâne, attend que vieillesse se passe. Ne dit pas un mot. S’il avait su, il se serait coiffé d’un casque intégral. Aurait enfilé une armure anti-agression.
En désespoir de cause, le personnel fait appel à la police. La dame est expulsée de l’avion avec son mari raide compassé d’indignation.
Quelques invectives encore aux autres passagers, histoire de finir en beauté, puis le couple évacue enfin l’appareil sous les applaudissements de quelques passagers. Bienvenue dans le monde de la tolérance, version givrée.
La démarche intellectuelle aux confins de l’absurde de l’anti-Trump peut se résumer ainsi : « Je suis contre le crime. Je crois que tu es pour, donc je te tue. » La tolérance vue de la fenêtre d’un hôpital psychiatrique.
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