L'enseignement de l'anglais - se recentrer sur le but
20 février 2008
L'apprentissage d'une langue seconde, dans ce cas-ci l'anglais, se fait par des efforts constants et variés. J'ai fait des progrès remarquables en anglais lorsque je me suis attelé à la lecture, dictionnaire bilingue à mes côtés. Graduellement, mon dictionnaire est devenu unilingue anglais, car j'avais acquis un vocabulaire et une connaissance grammatical, en plus de la syntaxe qui me permettaient de consulter ce dictionnaire " en anglais dans le texte ", comme on dit.
De plus, j'avais la chance de travailer en millieu anglophone où les gens bilingues étaient tous francophones. C'était marche ou crève. Il n'y a pas de meilleur incitatif à l'apprentissage. S'ajoutait à ça, l'écoute de la radio et de la télévision, sans parler du cinéma. Tous ces facteurs mis ensemble ont fait de moi une personne bilingue qui en était rendue à enseigner le vocabulaire à des anglophones. Ce que je pouvais m'amuser.
Il n'est pas donné à tous de travailler en millieu anglophone, néanmoins, tous peuvent lire, aller au cinéma, écouter la radio et la télévision. Que dire des DVD... Etudier à l'école ne suffit pas, il faut y mettre du siens après les heures de classes. C'est pas sorcier.
Personnellement, je m'oppose à l'enseignement de l'anglais au primaire. N'importe quelle langue seconde sauf l'anglais. L'enseigner au secondaire, pendant quatre ans, devrait donner des résultats plus que satisfaisants, si on sait s'y prendre.
Entre nous, l'anglais est une langue très rigolotte. Les anglais, habitants de l'Angleterre, sont d'une drôlerie extraordinaire. Je ne m'en lasse pas. On peut très bien être francophone, ce qui est mon cas, et être anglophile, ce qui est aussi mon cas.
Je vous souhaite bien du plaisir dans l'apprentissage et la pratique de cette langue merveilleuse.