Statu quo
17 novembre 2015
Monsieur Gignac,
Effectivement, que dire de ces malotrus rampants... comme vous dites, et je suis bien d’accord, "nous ne sommes pas sortis du bois".
En parcourant le Devoir de hier, justement, je tombe sur un article parlant du Premier Minus Couillard. Ce dernier, l’un des apôtres des plus soumis, se sert des attentats à Paris pour, encore une fois, jeter du fiel sur ses ennemis politiques.
Voyez plutôt : « Le chef libéral, Philippe Couillard, croit qu’en proposant des politiques censées correspondre aux voeux de la population, le Parti québécois et la Coalition avenir Québec ont encouragé le "démon" de l’intolérance à l’endroit des nouveaux arrivants. [...] Le chef libéral a indiqué qu’il éprouvait toujours une "inquiétude" face à l’intolérance au Québec. "Il ne faut pas nier qu’on a chez nous les mêmes démons [que ceux] que les autres sociétés démocratiques connaissent, dont la peur de l’autre, dont la tentation facile du rejet de l’étranger, dont la xénophobie" a-t-il dit »
(page A5 du Devoir du lundi 16 novembre 2015).
Nous ne sommes pas loin de la même logique malhonnête qui fait porter le blâme sur la victime plutôt que sur l’agresseur, par exemple dans un cas de viol : "elle portait une jupe trop courte qui attirait le regard des hommes...".
Je digresse.
Pour en revenir à votre point, M. Gignac, ce qu’il faut penser de ces politiciens vendus au multiculturalisme, je ne saurais vous dire ; moi ce que j’en pense, je ne suis pas certain que je peux l’écrire sans verser dans les propos haineux truffés de termes grossiers !
Justement par peur d’être accusés de racistes, de xénophobes, de tortionnaires, de nazis, ces soumis sont prêts à accepter tout et n’importe quoi, en autant bien sûr qu’il ne s’agisse pas des volontés de "leur" peuple. Là, ça ne passe jamais bien sûr, car ces êtres illuminés voient le nationalisme comme l’incarnation des crimes du Troisième Reich. Surtout le nationalisme québécois en fait... car dans leur perfidie hypocrite, ils se font très canadian, très american... tous les nationalismes sont bons sauf le nôtre. Toutes les revendications valent la peine d’être écoutées, sauf les nôtres.
Bien sûr pour le Quebec Liberal Party, il est hors de question d’envisager des politiques de laïcité. Voyez comment ils parvinrent, avec l’aide de la médiacrassie canadian et québécoise, à transformer un projet tendant vers la laïcité en un projet digne des lois raciales allemandes sous Hitler ! De un, ils sont absolument vendus au multiculturalisme pour des raisons stratégiques, électoralistes : ce sont leur électeurs ; de deux, ils sont confortables avec cette politique imposée par Trudeau père ; de trois, jamais il ne leur viendrait à l’esprit de remettre en question le régime, tout autant illégitime soit-il, d’Ottawa. C’est leur pain et leur beurre. Et l’argent du beurre aussi.
Ainsi, comme le conclut le professeur Zarka dans son article, il faut réaffirmer les principes républicains pour contrecarrer l’esprit de ces gens prêts à tuer au nom de leur dieu. Le Québec étant ce qu’il est, c’est à dire une colonie soumise et exploitée par un régime monarchiste où tous sont sujets de "sa majesté", on est loin du compte. "On est pas sortis du bois"... cr***sse non !