Nathalie Petrowski rapplique: Interdit de chanter en anglais
17 juin 2009
Texte très sensé et très noble.
La transmission de notre histoire en français, c’est du nationalisme tellement élémentaire qu’on se demande si Pauline Marois n’a pas perdu tous ses points de repère.
17 juin 2009
Texte très sensé et très noble.
16 juin 2009
Hier à l'heure du souper à TVA, il y avait deux publicités assez appuyées, l'une sur OSHEAGA et l'autre sur Virgin Mobile Festival. Le premier événement, qui revient chaque année, se tient en août et, comme d'habitude, les groupes ou chanteurs francophones y sont rarissimes: j'en ai compté un (Caracol) sur à peu près 20. Le deuxième événement doit avoir lieu les 21 et 22 juin quelque part à Montréal: je n'ai pas trouvé de nom francophone dans la liste des quelque 20 groupes aussi qui doivent s'y produire. Est-ce que nos Yves Boisvert et Patrick Lagacé de ce monde vont dénoncer cette incongruité et ce mépris envers les francophones? Pensez-vous? C'est bien plus facile de taper sur les promoteurs du français; c'est à la mode!
Il ne viendrait pas, je pense, à l'esprit de Céline Dion de chanter en français aux États-Unis à la fête de l'Indépendance américaine, même s'il y a des dizaines de milliers de parlant français et plusieurs millions de descendants de francophones dans ce pays : la langue nationale des États-Unis est l'anglais. Pourquoi devrions-nous avoir une norme différente ici? Quand l'ouverture devient béance, il y a des questions à se poser.
15 juin 2009
Quelle ineptie que cette distinction entre la fête de la SSJB et la Fête nationale du Québec. Il faut bien être un vieux de la vielle de la SSJBM comme M. Bergeron pour ne pas savoir que la SSJBM est l'organisatrice depuis longtemps de la fête des Canadiens français jusque dans les années 1960, et de la Fête nationale depuis, et non de sa fête à elle.
Et il n'est pas question d'interdire mais de demander à des groupes de chanter dans la langue nationale du Québec un jour dans l'année. Est-ce demander la lune ou se montrer ferme pour une fois? Concédons, concédons, il en restera toujours...? J'ai bien peur que non: un jour, il n'en restera plus...qu'un souvenir. Mommy, mommy!
10 février 2009
Je me joins aux signataires.
9 novembre 2008
Pas d'accord. Pauline Marois n'a pas la trempe d'un chef d'État, prend beaucoup de libertés avec les statuts de son parti, donc avec la démocratie, et multiplie les faux pas. L'indépendance est devenue pour elle un fardeau.
En passant, même si beaucoup de vos textes sont intéressants, un peu de concision, ça ne fait pas de tort.
21 juillet 2008
Voilà Stéphane Gendron en train d'extrapoler et, dans son élan, de casser du sucre sur le dos des "séparatistes"!
Je connais Jean-Pierre Durand et, s'il y a quelqu'un qu'on ne peut accuser de manquer de culture - et encore moins de culture historique, c'est bien J.-P. Durand. Il pourrait facilement expliquer l'origine de chacun des toponymes qu'il cite dans sa chronique. Mais entre comprendre et tout prendre pour acquis, il y a une marge.
J.P. D. a parlé de "faire disparaître quelques toponymes anglais". "Quelques" ne veut pas dire de tout effacer. S'il faut tout conserver de notre héritage colonial, alors on en revient au "boulevard Dorchester" et on renvoie "René-Lévesque" aux limbes. Seriez-vous d'accord avec cela, maire Gendron?
Il faudrait aussi, Stéphane, commencer une bataille pour que nos Pointe-Bleue et Caughnawaga reprennent leur place dans la toponymie québécoise.
Si tous les francophones de votre région ne sont pas plus revendicateurs que vous, je comprends que "les deux groupes vivent en paix dans la région de Huntingdon". C'est la paix de la soumission!
20 juillet 2008
Audace et persévérance, deux qualités qui manquent à tant de Québécois mais que Bernard Frappier possède à plein. Pour cela, il mérite d'être salué bien bas. Prompt rétablissement!
19 juillet 2008
La satire a quand mêm encore sa place. Quelle platitude si nous ne pouvions nous moquer des comportements vénaux ou opportunistes! Michaëlle Jean et son consort ont fait un virage à 180 degrés et ont bafoué leurs principes, et nous ne pourrions pas le leur remettre vertement sous le nez? L'aseptie a ses limites, l'aseptie nous oblige à nous surveiller constamment et souvent à ne pas réagir de peur de heurter.
Devant des machines de propagande qui carburent aux milliards, l'ironie est une arme que nous ne devrions pas nous interdire d'utiliser. Quitte à blesser quelques susceptibilités. Nous sommes humains et les humains fonctionnent ainsi. Les humains vivants. Quant aux humains morts...
J'admire votre franchise de langage habituelle mais je trouve vos remords un peu exagérés dans ce cas-ci.
Pour ce qui est de Dany Laferrière, quand il aura reconnu le caractère antidémocratique et colonial de la fonction de son amie Michaëlle, on pourra prêter attention à sa prose doucereuse.
29 février 2008
Texte bien réfléchi et d'un ton très posé. Félicitations!
Un petit commentaire. Vous citez un extrait du mémoire du Collectif Pierre-Le-Gardeur. Je suis un des principaux rédacteurs de ce mémoire. Le Collectif Pierre-Le-Gardeur est en réalité un nom de substitution pour la Section Pierre-Le-Gardeur de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Le président général de la SSJBM, Jean Dorion, n'a pas voulu que nous présentions ce mémoire sous notre vrai nom. Il n'était pas d'accord avec certains passages, dont celui que vous citez, c'est-dire:
"La plupart des immigrants arrivant chez nous ont la volonté de s’intégrer à notre société. Seuls quelques segments de minorités fortement marqués d’influences religieuses extrémistes refusent d’adopter nos habitudes et nos règlements et demandent des dispositions spéciales."
Monsieur Dorion était effrayé à l'idée d'identifier, fût-ce de façon très générale, les groupes qui posent problème. Monsieur Dorion est un être ultra sensible; on l'a vu dans son évocation répétée pour la xième fois du cas de Karima. Il a peur de froisser, ce qui l'amène à vouloir ignorer la source de certains problèmes.
Mais vous, la croqueuse de mots, vous n'avez pas peur des mots. On se prend à souhaiter que cette qualité soit plus répandue dans la population québécoise, en particulier chez nos élites.
23 décembre 2007
Combien vous avez raison, monsieur Desroches! Quel bon diagnostic! L'oubli de soi nous amène à nous faire très petits: certains d'entre nous disparaîtraient s'ils le pouvaient pour faire plaisir aux autres!
J'arrive d'un restaurant asiatique de Repentigny où les hauts-parleurs diffusaient de la musique de Noël... en anglais à 80%. Je l'ai fait remarquer au serveur vietnamien sur un ton assez élevé pour que les autres clients entendent. Le serveur se rabattait sur leur fournisseur de musique vietnamienne habituel qui leur avait sorti l'assortiment dont je viens de parler. Je lui ai fait remarquer encore à haute voix que nous étions dans un milieu français et que la proportion français-anglais aurait dû êttre inverse. Pensez-vous que les autres clients sont intervenus pour m'appuyer? Naïf êtes-vous; ces gens-là me considéraient sans doute comme venu d'une autre planète ou comme un arriéré incorrigible. Anglais, français, so what! Peut-être ne s'oublient-ils pas; peut-être tout simplement n'ont-ils pas accédé à la connaissance, pris dans le tourbillon de notre indifférence collective, encouragée massivement par nos médias tout tournés vers le "divertissement".
Possiblement aussi ont-ils à la maison un petit chien-chien ou deux à la place des enfants qu'ils ont "oublié" (on y revient toujours) de faire comme des milliers de leurs congénères. On a beau vouloir ne pas être pessimiste, on a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre! Heureusement qu'il y a encore ici et là des Dominic Desroches!
12 décembre 2007
Je suis tout à fait d'accord avec vous pour dire que l'intervention de monsieur Dorion était larmoyante: elle était même à mon avis lamentable.
Pourquoi monsieur Dorion dans sa présentation à la Commission est-il revenu sur le cas de Karima, qui l'a certes touché et impressionné, mais qui reste un cas personnel qui n'a finalement rien à voir avec les accommodements? Il aurait fallu insister sur les points principaux du mémoire, soit la dénonciation du bilinguisme et du multiculturalisme et le rappel des fondements de l'identité québécoise. On ne lui demandait pas autre chose.
Quant à son acceptation du port du voile dans les écoles, même si elle n'est pas spécifiquement mentionnée dans le mémoire, elle n'a fait l'objet d'aucune consultation auprès des membres, sinon le cercle restreint des membres du conseil général. Étant moi-même membre de la SSJBM, je suis persuadé qu'une majorité des sociétaires ne partagent pas l'avis du président là-dessus. Or c'est cet aspect de la présentation de monsieur Dorion qui a attiré l'attention des médias. Et monsieur Dorion, qui connaît parfaitement les médias, savait très bien qu'il en serait ainsi.
Il me semble aussi qu'un président d'organisme doit savoir contrôler ses émotions, surtout quand ces émotions partent d'un fait qui paraît plutôt anodin.
Non vraiment, si le mémoire de la SSJBM, qu'on peut consulter sur le site www.ssjb.com , est substantiel et pertinent dans son ensemble, l'intervention de monsieur Dorion manquait de dignité et passait à côté du but.
17 septembre 2007
Bravo monsieur Frappier! Les gens qui se tiennent debout au Québec sont trop rares pour ne pas les encourager. Je vous fais parvenir par la voie prévue ma modeste contribution. Longue vie à Vigile!
Personne ne suit Claude Richard. Soyez le premier!