L'Occident a-t-il la conscience tranquille ?
24 août 2013
La conscience n’est jamais tranquille lorsque nous croyons être ce corps que nous occupons et cette vie, et cette histoire, et cette peur qui appartient à ce corps. Tant que notre point de vue sera celui du corps que nous occupons, la peur nous poussera toujours vers la fuite en avant en tentant de survivre à notre égo, à notre personnalité, à notre conscience, à notre histoire, à nos projections, à nos illusions, bref, à cette mascarade qui nous donne l’impression de vivre, que nous appelons la vie, qui est éphémère, et qui meurt avec ce corps.
Tant que nous rechercherons des solutions venant du connu de notre histoire et de cette vie, nous perpétuerons l’illusion de ce monde, et jamais nous ne trouverons la paix. Il n’y a aucune raison intelligente que l’on soit incarné sur ce monde, à part l’expérimentation de l’hologramme ou de l’illusion de ce monde. Ce monde n’est pas réel ! Comme notre corps n’est pas ce que nous sommes. C’est comme le gars qui s’achète une automobile et qui se prend ensuite pour son auto. Il ne réalise pas que son auto n’est pas ce qu’il est, il s’identifie à son auto comme étant lui, à sa femme, à son chien, à ses pensées, à sa famille, à ses croyances, à sa race, à sa culture, à son bien-être, à son parti, sans réaliser que toutes ces choses passent, et qu’ils sont éphémères.
Que deviennent nos richesses supposées lorsque le corps que nous occupons retourne à la terre ? Lorsque notre conscience matérielle n’est plus ? Disparût ! Pensez-vous réellement que ce monde est bien réel ? Toutes ces choses sont éphémères. Ce sont des artifices, des croyances, des mirages, des images, des voiles, des limites, de notre soi-disant imagination, pour occuper notre mental, temporellement, temporairement, afin de passer le temps qui nous reste avec ce corps, et nous donner l’impression de vivre en attendant de le perdre, et d’être quelque chose en attendant de le perdre, un genre de bibitte, une identité, un transport, un corps, un véhicule, qui devra bientôt être détruit par les vers car il ne saurait être éternel.