Lisée est en train de conduire le PQ à sa perte
19 février 2017
Les procès intentés à M. Pierre Grandchamp
Les procès d'intention qui se voient ici présentés à l’endroit de monsieur Pierre Grandchamp m'apparaissent franchement excessifs. Sinon délirants. Et par là-même, injustes.
De grâce, M. Lespérance (en particulier), faites un petit effort pour vous faire, disons, moins... désespérant. Un peu moins «Christian Montmarquette», en quelque sorte.
Et ce, pour le bien de notre commune Cosa à tous, ici présents, vigiliennes et vigiliens que nous sommes.
Cela dit, d'un éliséen critique… voire, très critique.
Mais qui craint comme la peste - lequel pour le coup, cette fois, serait fatal - le retour en position d’autorité des Alexandre Cloutier et autres André Boisclair. Et ce, sous quelque nom ou accoutrement qu'ils puissent (éventuellement) (ré)apparaître. Cela entendu, sans qu'il s'agisse en l’occasion d’attaques personnelles ou de fins de non-recevoir de type ad hominem.
Par ailleurs, je ne suis certainement pas moins pressé que vous, M. Lespérance, d'assister enfin, enfin, à la naissance du pays de Gilles Vigneault au creux du sein (tendrement féminin, je veux l'espérer) de l’univers agonique de Gaston Miron.
Sauf, et pour ma part j’en suis convaincu, que ce n’est certainement pas avec des excommunications ex-cathedra (ou fatwas aveuglées par la colère ou l’impatience) des Jean-François Lisée et des Pierre Grandchamp que nous y parviendrons. Ce dernier, incidemment, comme nous tous, ayant droit à ses opinions; d’ailleurs toujours libellées avec courtoisie sans jamais chercher, soit dit au passage, à «terrasser» ses contradicteurs ou à les frapper d'ostracisme.
Forces de l’Indépendance, nous nous divisons depuis une bonne demi-génération. Pour le moins. N’est-il pas temps de converger, ensemble, vers le Pays que nous désirons - tous - avec tant d’ardeur et de conviction…?
Quitte à laisser en chemin les Amir Khadir pour cause de rigidité idéologique. Nonobstant la sympathie que l'homme peut ou pourrait inspirer (je suis homme de gauche..., si tant est qu'il soit encore possible de définir intelligemment cette dénomination). En dépit, parfois, comment le nier, les excès de discours franchement exaspérants de ce citoyen parlementaire.
Et à faire confiance à «notre» chef démocratiquement élu… Entendre ici cette formulation hors tout cadre partisan. C’est-à-dire: à titre de chef actuel des forces de l’Indépendance du Québec.
Ne le pensez-vous pas, quant à vous, monsieur Le Hir?
Qui êtes peut-être, allez savoir, descendant en quelque manière du fier Gascon Étienne de Vignolles, dit La Hire. Fidèle et combien courageux lieutenant. De Jehanne d’Arc…
Jean-Luc Gouin
—> qui s'exprime ici en son nom propre, exclusif à tout groupe ou toute influence plus ou moins cryptique ou déclarée, hormis sa propre conscience (rassurez-vous sur ce point, M. Lespérance…). Laquelle conscience, il est vrai, vaut ce qu'elle vaut, mais enfin…: nous en sommes tous là, comme sur corde raide, en dernier ressort. Puisque cette conscience, eh oui, ce fragile univers tout au fond de chacun, reste le rempart ultime contre tous les «absolus» possibles (de type moral, religieux, politique, techniciste ou autres analogues).
Absolus dévastateurs par définition. Car, sous quelque modalité que ce soit, ceux-ci réclament, constitutivement, la soumission rigoureusement indiscutable de tous au dogme proclamé à la faveur de chaque cas d'espèce. Dogmes - ainsi que les procédés et conduites qui s’ensuivent - constituant les ennemis jurés de toute liberté de… conscience lorsque ces «structures» s’arrogent (violemment ou subrepticement, peu importe en dernière analyse) le pouvoir de «légiférer» globalement et/ou collectivement. C’est-à-dire: au delà de la vie privée de qui consent en quelque façon à se soumettre - librement? - à ce type de césarisme des «idées». Cela étant, je m’arrête ici avant de me faire apostropher de l’injurieuse épithète de moraliste du dimanche. Du reste, il est bientôt lundi…