Favoritisme et copinage
7 décembre 2013
André Boisclair a été ministre puis chef du Parti québécois. Il a été nommé délégué du Québec à New York et faisait honnêtement son travail de délégué. Il a été attaqué par Jacques Duchesneau appuyé par le chef de la CAQ François Legault pour une histoire de subvention pour la rénovation d'une église rue Ste-Catherine (M.Parent et Thompson sont pour ça les rénovations d'église…) et un rappel d'une histoire de drogue.
André Boisclair les a poursuivis pour diffamation et l'affaire est sub judice. Je peux difficilement développer sur ce sujet pénible: des hommes politiques ont essayé de ruiner la réputation et la carrière d'un ex-homme politique qui ne le méritait pas. Pour nuire au gouvernement Marois qui a nommé Boisclair à New York.
Qu'un partisan d'Option nationale entreprenne à son tour de nuire au gouvernement en chipotant sur des histoires de contrats et de salaires tout en sachant qu'il est difficile de défendre les personnes en cause à cause du sub judice, je n'ai pas de mots assez durs pour qualifier cette démarche. J'ai parlé de manque de jugement: je me corrige. J'aurais dû plutôt écrire: c'est pire qu'un manque de jugement, c'est cheap. Certains ne reculent devant rien pour attaquer le gouvernement Marois.
Pour le reste, si on trouve que c'est des attaques personnelles, tant pis. Mais devant quelque chose de "cheap", peut-on me reprocher d'avoir eu un mouvement d'humeur. Je m'étonne par ailleurs que certains de ces redresseurs de torts n'aient pas réagi à mon article sur Hampstead...
Robert Barberis-Gervais, 7 décembre 2013