Mythes et mensonges rattachés aux politiques d'immigration
17 janvier 2014
Excellent commentaire, M. Tremblay. Pour vous paraphraser...
Tant que notre marché était protégé, ceux qui désiraient nous vendre leurs cossins devaient les produire ici. Les besoins en main d'oeuvre étaient alors en croissance. Même que les salaires étaient à la hausse afin de s'attirer une main d'oeuvre qui se faisait rare.
L'immigration était donc la bonne réponse. Surtout pour les entreprises pour qui, abondance de main d'oeuvre signifie bas salaire. Simple question d'offre et de demande.
Puis, vint les accords de libre-échange, la mondialisation, et la libéralisation du capital. Fini l'obligation de produire ici. Les capitalistes fêtaient cela au champagne. La fête n'est pas fini d'ailleurs.
Alors, maintenant, au lieu d'importer de la main d'oeuvre, on s'est mis à exporter des jobs. Le témoignage, aujourd'hui même, de M. André Parizeau illustre parfaitement ce nouveau paradigme. Je cite ici un extrait:
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"Toutes les opérations de services à la clientèle seront désormais, et au grand complet, transférées en Bulgarie. Selon ce qu’on a appris hier, le transfert est déjà en cours et touchera l’ensemble des différentes facettes reliées à ce secteur.
À cela, s’ajoute le fait que toutes les opérations de comptabilité avaient déjà été transférées en Inde, qu’une partie des opérations touchant aux ventes par catalogue étaient déjà gérées à partir des Philippines, en surplus de la Bulgarie,".
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Un corollaire à cela est que si les emplois disparaissent, on a moins besoin de main d'oeuvre, donc, d'immigration.
Le monde économique s'est rapidement ajusté aux nouvelles conditions (ça se comprend, ils en sont les instigateurs). malheureusement, le monde politique n'a pas réalisé que les conditions avaient changées, et ont continué l'immigration au même rythme.
Aujourd'hui, le pessimisme s'est installé, et de dangereux problèmes sociaux pointent à l'horizon. Est-il trop tard pour réagir?
Est-il possible de remettre la pâte à dentifrice dans son tube?
Les capitalistes ne permettront jamais cela. pour que cela se produise, il faudra une véritable révolution du peuple. Toutefois, le peuple n'est pas encore rendu là, et il est douteux qu'il s'y rendre un jour.