La mort lente de la culture de l'automobile
22 janvier 2014
Merci à Réal Pelletier pour cette nouvelle.
Effectivement, une régression de la culture du char est envisageable et souhaitable.
Une auto se justifie pour ceux qui vivent loin en périphérie ou dont le métier requiert des déplacements fréquents et éparpillés. Pour les jeunes hommes, la voiture passe pour un prérequis dans les conquêtes féminines. Ce n'est plus si vrai quand un grand nombre de filles possèdent leur propre voiture.
La masculinité pousse les jeunes hommes à s'occuper de leur voiture comme si elle fut une épouse. On la lave, on la soigne par les différents entretiens qu'on essaie de faire soi-même. Mais c'est plus difficile maintenant de jouer dans la mécanique avec l'électronique embarqué.
C'est la prolongation de la relation cheval-cowboy.
Et maintenant, c'est si coûteux de posséder et d'entretenir une voiture. Donc, il faut bosser plus longtemps au travail.
Sauf que le travail offert diminue en Occident. Les jobs deviennent précaires ou à temps partiel.
Un vélo est plus facile d'entretien et se paie rapidement par les économies.
C'est pourquoi j'étais contre les bixi. Car le bixi, c'est surtout un investissement dans les structures de stationnement et de communication avec un logiciel pour gérer les transactions et les localisations.
Bon, c'est moins sexy lorsqu'on veut ramener une fille de la salle de danse.
Je me suis fait voler 2 vélos en 2010. Mais c'était à peine plus onéreux que ma prime d'assurance de la voiture de cette année.