Lettre ouverte à l'agent fédéral Graham Fraser
28 février 2014
J'ai personnellement réagi, il y a quelques mois, à l'une des toutes dernières interventions publiques de M. Graham Fraser.
Or mon analyse rejoint, ou rejoignait, largement la vôtre, M. Mainguy.
On pourra incidemment, si désiré, la consulter en www.soreltracy.com/liter/2013/juillet/4j.htm sous le titre suivant : « Monsieur Tarte-à-la-crème » (sur fond de biscuit graham, peut-être ?).
Dommage qu'un homme de cette qualité (il y a peu, fort peu de Canadians capables, nonobstant leur préférence idéologique personnelle, d'une compréhension honnête de la Question nationale québécoise) ait pu si aisément sombrer dans ce mélange informe (sic) d'aveuglement intellectuel volontaire et de démagogie (pour l'auditoire anglo-canadien).
Le journaliste torontois de naguère est réellement devenu un homme de main du Rest of Canada. À n'en plus douter un demi-instant.
Chapeau, donc, à ce beau grand pays fier de ses Rockies et - cerise sur le biscuit - de ses Don Cherry !
Car il sera même parvenu, en effet, ce pays-là, à soudoyer ses citoyens parmi les moins obtus.
Je salue tout de même M. Fraser : peu d'hommes, après tout, sont prêts à sacrifier leur crédibilité intellectuelle par amour pour leur pays.
JLG,
Québec, le 28 février 2014
Note : j'ai acheminé mon petit mot de Juillet à M. Fraser. Sans retour aucun. Comme on pouvait, j'imagine, s'y attendre.