Les USA interviennent en Ukraine
10 mars 2014
Anonyme écrit : «Malgré ses réserves financières, plus ou moins 500 milliards de $, la Russie ne peut se passer des revenus pétroliers et gaziers et des investissements étrangers dans l’Artique et en Sibérie (Shell, BP, Total, etc.).»
La Russie est intéressée à faire du commerce. Elle veut des débouchés pour son gaz et l'Europe en a besoin. Rien à redire. Le commerce a besoin de stabilité politique. Ce n'est pas la Russie qui a déstabilisé l'ex-Yougaslavie et aujourd'hui l'Ukraine. La Russie a ses problèmes économiques, certes.
La situation économique de la Russie continue de se détériorer. Mais si l'on compare avec les résultats de la zone Euro, et en particulier avec ceux de la France, ces résultats sont acceptables et peuvent même être considérés comme bons. Selon l'économiste Jacques Sapir, l'économie russe est «aujourd’hui incapable de s’extraire d’un contexte international défavorable et de trouver en elle-même les sources d’une forte croissance.»
Sur la richesse de la Crimée
La Crimée et l'Est de l'Ukraine (Kirkhov, Donetz, Luhansk,..) disposent de bonnes bases économiques et d'industries et commercent principalement avec la Russie. La base navale de Sebastopol (Crimée) fait vivre 100 000 personnes. Ces régions souffrent elles aussi d'une situation économique désastreuse engendrée par le pillage des richesses nationales par les oligarques de tous les camps, y compris ceux qui viennent de prendre le contrôle de Kiev.
GV