Le paradis linguistique de Philippe Couillard
31 mars 2014
Je voudrais témoigner du même phénomène dont nous a fait part M. Nadeau. À la fin des années 60, je travaillais pour "Northern Electric" devenu par la suite Northern Telecom.
À l'embauche, cette compagnie exigeait la maîtrise du français et de l'anglais. Il m'est souvent arrivé de recevoir des formations en anglais alors que 90% des participants étaient francophones, le formateur était francophone et le matériel de formation était disponible en français. Il suffisait qu'un ou deux participant soit anglophone pour que la formation s'effectue en anglais.
Je suis bilingue et fier de l'être, mais ne veux plus de ce mépris, ni pour moi ni pour les générations futures.