Quand des femmes ont Jean Charest comme mentor
23 juin 2014
Je considère cet article de Marcelle V. comme complémentaire par rapport au mien: «Vous m'avez monté un beau grand bateau», «Sainte Nathalie Normandeau?» du 20 juin 2014. Je regrettais de ne pas avoir fait de lien entre Nathalie Normandeau et Jean Charest. Je n'avais pas fait le lien entre Bruno Lortie et Jean Charest. Voilà, c'est fait.
J'avais abordé le même thème à propos de madame pépine, la ministre des finances, Monique Jérôme-Forget dans un article intitulé: «Le drame de Monique Jérôme-Forget:se renier pour contribuer à la réélection de Jean Charest» daté du 9 avril 2009.
Les femmes en politique est un vaste sujet déjà abordé par Lise Payette dans son livre: «Le pouvoir, connais pas».
Ce serait faire une grave erreur de dire que Marcelle V. déresponsabilise Nathalie Normandeau ou Line Beauchamp. Elle se place d'un point de vue féminin pour décrire le contexte politique à majorité masculine où une femme doit s'insérer sans avoir l'expérience et le réseau que les hommes ont pour s'affirmer de façon indépendante et autonome même si en régime britannique, le premier ministre a beaucoup de pouvoirs autant sur les hommes que sur les femmes qu'il nomme ministres. Mais la thèse qui dit que Jean Charest s'est servi des femmes pour l'image, comme paratonnerres, se défend fort bien même si cela déplaît à certaines féministes qui prônent la parité au conseil des ministres.
Surveillez independantes.org, le site ou la page Facebook. Nicole Hébert nous a promis un article sur le sujet.
RBG, 23 juin 2014
p.s. Avez-vous lu l'article admirable de Réjean Labrie de Québec «Je me souviens», «le Québec mon pays mes amours»? Il est digne de la fête du 24 juin 2014. Comme dirait Claude Gauthier, quel beau voyage il nous fait faire.