Finies les pensions; on devra travailler aussi longtemps que possible!
6 septembre 2014
Et votre article de me rappeler le référendum de 1995.
Je me souviens que la semaine précédent le référendum, il y avait des reportages à la télévision et certaines personnes sur la rue et un peu partout étaient interviewées par rapport à leur opinion, comment elles allaient voter.
Et à un moment donné, le reporter avait interviewé une religieuse. Faut croire qu'une vie de prière a la don d'éclairer une personne parce que cette religieuse avait dit qu'elle allait voter oui parce qu'elle croyait que c'était l'ultime chance du Québec d'échapper à l'austérité et aux coupures promises à l'époque par le gouvernement libéral fédéral, en particulier de la bouche de monsieur Paul Martin, alors ministre des finances, qui, exactement comme c'est le cas présentement avec l'actuel gouvernement du Québec, cherchait où ils pouvaient épargner de l'argent. On sait que dans le temps, l'assurance-emploi avait écopé et qu'elle ne s'en est jamais remise d'ailleurs.
Bref, cette religieuse a probablement eu raison, c'est à dire que le Québec a peut-être manqué en 1995 une chance d'échapper à la logique de l'austérité qui, elle, s'est implantée pour de bon.
Et ça fait déjà 19 ans de cela. Dix-neuf autres années d'austérité comme ça et que va-t-il rester d'après vous?
Ceux qui imposent l'austérité sont pleins aux as. Eux personnellement ne seront pas affectés. C'est certain que ça va bien dans ce temps-là prendre des décisions "courageuses".
C'est vraiment l'époque de Noé. Il ne manque plus que le déluge ou une quelconque catastrophe naturelle pour emporter le peu de civilisation qui nous reste. Ça ne peut presque pas finir autrement, malheureusement.