La tête de Beauvoir et le sexe des philosophes
18 janvier 2008
Cher monsieur Gouin,
Vous pourriez, vous aussi, être dans le vrai! Répandez la "bonne nouvelle"...
Qui sait, peut-être qu'un jour...
Solidairement,
Louise Mailloux
Democracy Now
Canal D - Sovimage
avec Stéphane Bureau
18 janvier 2008
Cher monsieur Gouin,
Vous pourriez, vous aussi, être dans le vrai! Répandez la "bonne nouvelle"...
Qui sait, peut-être qu'un jour...
Solidairement,
Louise Mailloux
17 janvier 2008
Il faut lire la chronique de Benoît Aubin :
http://www.canoe.com/infos/chroniques/benoitaubin/archives/2008/01/20080117-092501.html
Aubin répond sans ambages à Marissal et Boisvert. Les deux perdent toute crédibilité. Je me demande encore pourquoi Radio-Québec et en partie Marie-France Bazzo leur donnent encore une tribune?
17 janvier 2008
Votre affaire ne lèvera pas pas du tout tant que vous ne pourrez pas intéresser au moins une personne connue avec du charisme et qui a une envergure provinciale.
Ça a pris des personnes comme Marcel Chaput, Pierre Bourgault, René Lévesque, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard pour rendre la souveraineté et le PQ là où ils sont. Le PI, s'il ne va pas chercher de tels noms "de grosses pointures"va coller direct au fond comme Québec Solidaire l'a fait.
17 janvier 2008
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Vous êtes dans le vrai, mademoiselle Mailloux.
Et le regrette vivement.
Un membre de cette confrérie fort peu sororiale, en effet. Et qui n'en est pas particulièrement fier.
Assurément.
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17 janvier 2008
"SANTÉ OU INDÉPENDANCE ? Maintenant : IDENTITÉ OU ÉCONOMIE ?"
Exactement. Ils s'assurent toujours qu'il nous manque soit les roues arrières ou les roues avants. Comme çà on vas nulle part.
Obligés que nous sommes alors d'aller quêter des "rides" à la voiture fédérale.
17 janvier 2008
Je vais encore plus loin en affirmant que je suis convaincu que l'indépendance est impossible sans ce réseau économique.
Ce serait alors une indépendance d'apparat, ou une sorte de "pays-nègre", car nous serions toujours assujetis entièrement au réseau économique anglophone. Cette indépendance d'apparat ne pourrait que nous être "accordée" par le fédéral car nous n'aurions aucun "moyens" de se la donner soi-même. C'est notre situation actuelle.
C'est pourquoi nous n'arrivons jamais à faire le "dernier mile" vers notre indépendance. Trop des nôtres dépendent du réseau anglophone (fédéral) pour leur niveau de vie et s'anglicisent en s'y assimillant de plus en plus aussitôt qu'ils entreprennent quelque-chose.
Le PQ ne peut pas créer ce réseau pour nous, car il doit servir tous les citoyens. Mais il peut et DEVRA (Nation Québécoise), si elu majoritairement, nous fournir tous les moyens nécessaires à la création, par nous-mêmes en tant que nation Québécoise (francophone), de ce réseau. Voilà le véritable geste de souveraineté qui doit être fait. Ainsi, les Québécois dépendants du réseau anglophone ne pourront faire autrement que de profiter en intégrant ce réseau au Québec dont le bassin-clientelle sera former d'une majorité et étandu aux régions. C'est donc ce réseau (producteurs-distributeurs-en gros-au détails) qui négociera avec le réseau anglophone et la situation économique ainsi inversée forcera les réseaux communautaires ethniques du Québec à s'intégrer au réseau majoritaire francophone qui portera la masse-clientelle. Ce sera maintenant eux qui n'auront pas le choix.
Nous avons déjà une diaspora Canadienne française dans le ROC prête à former un point d'échanges ainsi qu'une diaspora en Floride. De là à l'Europe et le Monde.
C'est notre propre réseau qui fera profiter les nôtres et concentrera l'économie en faveur des nôtres ainsi que ceux qui l'intégreront.
Il sera alors pour tous les membres indispensable d'assurer toujours plus la cohésion et loyauté envers ce réseau, et biensûr le pinacle de ce processus est l'indépendance par la transcendance innévitable et devenue même essentielle de ce réseau en État-pays.
Même pas besoin d'un référendum. Quel Québécois refuserait un tel développement économique et enrichissement?
17 janvier 2008
Ces Québécois ne sont pas des pleutres mais des réalistes.
Ils veulent intégrer des économies pour améliorer leur sort. C'est légitime.
Lorsqu'un Québécois se fait servir en anglais dans un commerce, il ne peut pas sortir pour aller faire son achat dans un commerce Québécois. Il y en a pas. Tandisquil y a des commerces pour toutes les autres communautés ethniques allophones-anglophones. Eux, peuvent limiter et sélectionner leur consommation pour faire progresser et profiter leurs réseaux d'affaires (fournisseurs-producteurs) et d'économie. Pas les Québécois.
Les Québécois veulent donc intégrer les réseaux des autres en s'assimillant. Ils n'ont pas "le choix".
Les commerces par des Québécois sont dilués dans la masse-clientelle (main-stream) qui fait de leur commerce un commerce pour TOUS et donc aussi pour les autres réseaux. Il n'a donc pas son propre réseau et doit se fournir chez les réseaux des autres (anglais-allophones).
C'est donc une dépendance entretenue au réseau anglophone fédéraliste qui lui même est lié à celui des États-Unis anglophone.
Le multiculturalisme a été concu spécifiquement pour çà. Réprimer toutes innitiatives de formation d'un réseau économique Québécois (francophone).
L'indépendance passe fondamentalement par la création de ce réseau. La reconnaissance de la Nation Québécoise francophone est un cadeau du ciel. Si on sait l'exploiter.
17 janvier 2008
Voici une vérité à marteller sans-cesse:
Je le répète encore: L’identité nationale et l’économie sont INDISSOCIABLES.
À quoi bon des milliards d’Ottawa vers le Québec si ceux-ci ne se rendent pas dans les poches de la nation Québécoise ? Mais qu’elles vont directement dans les poches des entreprises multinationales installées au Québec avec leurs quartiers généraux et conseils d’administration à l’étranger !
Nos adversaires ont compris qu’ils devaient dissocier les deux pour se bâtir une contre-attaque. Lisez:
Sherbrooke — En parlant de « gestes de souveraineté » et d’identité, la chef péquiste Pauline Marois est à « mille lieues des préoccupations des Québécois », croit Jean Charest. « C’est l’économie, je pense, qui doit occuper nos énergies actuellement », a-t-il déclaré hier.
Si Mme Marois mord à l’ameçon et place tout ses jettons sur l’identité, elle fera leur jeu !
Elle ne peut non plus abandonner l’identité pour ne concurrencer que sur l’ économie, car elle donne ainsi légitimité à l’identité économique anglaise et donc fédérale.
L’identité et l’économie sont indissociable et la nation Québécoise a droit de profiter de sa propre économie comme toutes les autres communautés au Canada.
Ce que Charest tente de faire actuellement et qui doit être dénoncé est de renier l’identité de la nation Québécoise afin de lui interdire sa propre économie.
16 janvier 2008
«Je ne devrais pas écrire toutes ces observations et les soumettre ; ils vont apprendre et prendre leurs précautions dans l’avenir contre les provocations de Madame Marois et ce n’est pas ce que nous voulons.»(René Marcel Sauvé)
Non. Vous n'avez pas à prendre de précautions. Bien au contraire, vous devez exprimer de plus en plus fort ce que vous ressentez en vous, car celà est la vérité.
Les précautions sont pour ceux qui craignent d'êtres découverts.
Pour ceux qui cachent et mentent.
Nous navons pas de stratégies. À quoi bon ?
Nous exposons la vérité.
Qu'on nous fouille ! Nous sommes nus, devant vous, Québécois, comme vous !
Il est grand temps de se reconnaître et faire notre devoir !
Pour nos enfants !
Pour notre avenir !
Les Québécois se lèvent !!
Debout !!
15 janvier 2008
Cher Monsieur D. Desroches,
votre texte, sans rien dire des autres, est l'un des plus importants parus sur Vigile, parce que si l'on ne comprend pas le rôle des médias, on peut dire adieu à notre projet politique. Encore, votre texte n'est pas commenté... Par lucidité et expérience, je connais les médias, je dirai un mot. J'ai la mémoire et je me rappelle.
Actuellement, les médias contrôlent une bonne partie de l'humeur des Québécois et la souverainenté recule, comme le français d'ailleurs. J'ai vu les Anglais de Eaton, j'ai vu les patrons anglais mépriser les francophones, j'ai vu les buts de Maurice Rocket Richard, j'ai vu le Globe rire de Montréal, j'ai vu la Gazette détruire tout ce que les francophones faisaient et... j'ai vu les Québécois refuser ça. Pourquoi les jeunes acceptent-ils de devenir des valets ? Les médias peuvent jouer avec les événements. Ils peuvent endormir ou faciliter le réveil. Personne ne voit ça. Et vous vous nous l'expliquez patiemment, simplement, et on ne vous lit même pas !
Si le jeune poète David Litvak, que j'encourage de mes vieilles forces, a vu ses mots téméraires et parfois un peu maladroits devenir un exergue sur Vigile, je prédis que vos mots seront les prochains. Vos mots indiquent une voie à suivre. On reconnaîtra bien votre contribution unique à l'histoire du Québec. Dans les commentaires, des critiques disent que vous devez faire un livre. ALLEZ !
Votre capacité d'analyse à long terme, votre style unique et le dévelopement de votre pensée (sous nos yeux) font de vous l'un des seuls penseurs à la hauteur de notre tâche nationale. Je le redis sous votre texte : vous êtes une lumière, et certains l'ont dit bien avant moi. Pour ma part, je réagis devant l'indifférence que vous rencontrez. J'ai peu d'instruction, je n'ai qu'une douzième année, je ne suis plus capable de pelleter une entrée de cours, mais je suis encore capable d'admettre que vos textes éclairent le présent et nous prédisent l'avenir. Chapeau, comme on disait dans mon temps, on RÉALISERA bientôt l'importance de votre parole. Il sera trop tard...
Un vieil Éléphant insomniaque qui encourage ceux qui ont des forces et ceux qui osent
15 janvier 2008
Oui, le moteur-roue prend de l'élan grâce à Volvo qui ne craint de nous piquer des idées que l'on rejette nous-même.
Mais, c'est dans le cadre d'une politique générale suédoise qui vise la consommation-zéro de pétrole. Et la Suède a développé son fort potentiel hydroélectrique. Elle ressemble beaucoup au Québec au niveau de sa géographie. Pourquoi sommes-nous si peureux de viser l'indépendance énergétique (thème cher à Jean Charest pour ce qui est de Rabaska) ?
Mais qu'est-ce qui a fait de la Suède un grand peuple ?
C'est un Français, Jean-Baptiste Jules Bernadotte devenu Charles XVI Jean, qui relèvera la nation suédoise d'une décadence. Officier frustré de Napoléon, mais élu roi de Suède, il choisira les intérêts suédois avant ceux des Français. Avant, ces Scandinaves étaient réputés pour leur penchant à l'alcool. Le régime Bernadotte leur apportera les Lumières.
Tandis que nous, les Québécois, nous sommes encore mené par des élites incompétentes.
15 janvier 2008
Au Québec, il y avait des visionnaires, comme l'équipe de chercheurs qui ont conçu le moteur-roue. Malheureusement, leur vision ne coïncidait pas avec celle des politiciens, hauts fonctionnaires et gens d'affaires, qui n'en avaient que pour le modèle américain, et craignaient de déplaire à notre puissant voisin.
Avec le résultat que l'on peut constater.
C'est ce qui arrive lorsqu'on refuse d'être soi. Se nier a un prix, parfois très lourd.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!