«Allons tuer Assad»
14 avril 2015
Merci pour ce résumé lucide de la propagande canadienne.
Le pire c'est que si vous faites un vox pop sur la rue à Montréal concernant la propagande, l'écrasante majorité des répondants parleront de la Russie ou de la Corée du Nord. Il y aura bien un bobo pour jouer au "smatte" et nommer Goebels, mais aucun de ces moineaux n'envisagerait qu'ils puissent eux même recevoir quotidiennement la propagande de l'empire via les télévisions d'états (Rad-Can, France 2), les canaux privés US ou les diverses agences de presse (AFP et la très intéressé Associated Press financé par le gros Soros).
Les journalistes québécois dans la quasi-totalité s'abreuvent via les canaux contrôlés par l'empire et jamais, dans un sursaut de professionnalisme, ils n'auraient l'idée d'aller visionner l'excellente entrevue que le Président Assad a accordée à la télé portugaise (référence 2 dans votre article) ou d'aller s'informer sur la situation ukrainienne auprès d'un ancien agent du SVR Russe. (relayé par vigile ici: http://www.vigile.net/Les-USA-ont-cinq-ans-pour-mettre )
Nos bons journalistes préfèrent répéter servilement les dépêches concoctées par les fausses ONG sous contrôle de l'état profond ou les analyses patentées dans les think tanks alignés sur l'axe Washington/Tel-Aviv. S’il y avait un ordre professionnel des journalistes, bon nombre d'entre eux ne se qualifieraient pas ou ils passeraient leur temps au conseil de discipline.
Avec seulement 1% de tout l'espace média accordé à l'international et aux enjeux géopolitique (selon Influence Communication), les Québécois sont, avec les État-uniens, le peuple le plus facilement manipulable sur les enjeux mondiaux.
Triste constat qui heureusement s'embellit avec l'apparition sur le web de médias alternatifs de ré-information.