La division du vote indépendantiste: un mythe
4 août 2008
4 août 2008, Bruno Deshaies
Les indépendantistes se combattent comme des diables dans l’eau bénite. À chacun sa vérité. Pourtant, nous avons une histoire qui peut nous faire comprendre que sans l’union de tous les indépendantistes, aucun parti politique ne sera en mesure de faire à lui seul l’indépendance du Québec. Ils doivent tous se rallier, se mettre ensemble et faire le forcing nécessaire pour METTRE ENFIN AU MONDE LA COALITION AU SEIN D’UN MÊME MOUVEMENT.
La division du vote indépendantiste ne peut pas être un mythe. Lorsqu’un parti politique devient officiellement reconnu par le DGE, il accepte de facto d’entrer en lutte contre les autres partis politiques. Les luttes électorales sont de cette nature et elles demeureront toujours des luttes DANS le régime.
Quant au « si les indépendantistes… », on ne peut pas conclure ipso facto qu’« il en sera fini de l’indépendance » après l’échec du PI. Cette vision est terriblement réductrice des forces agissantes dans l’histoire.
Raisonner de cette manière, c’est supposer que le PI, même s’il gagnait l’élection, n’aurait d’oppositions ni au Parlement ni dans la société québécoise et canadienne. Rappelons que quand on est un parti politique officiel, il faut suivre des règles établies par défaut – la démocratie l’exige. Les adversaires du PI lui apprendront à la dure s’il déroge à ces règles ainsi qu’aux normes démocratiques. Ils ne lui feront pas de quartiers. Là, comme ailleurs, c’est la loi du plus fort (ET DANS CE CAS, C’EST LE NOMBRE) qui sera toujours la meilleure comme nous l’a enseigné le fabuliste LaFontaine dans Les animaux malades de la peste.
Il faut maintenant se placer au plan des faits. Par conséquent, évitons donc l’intelligence sophistique (cf. « Bref débat… » ci-dessous).
Bref débat au sujet de la série de chroniques sur l’histoire des deux Canadas.
http://blogscienceshumaines.blogspot.com/2008/08/bref-dbat-au-sujet-de-la-srie-de.html