M. Parent, vous êtes plus critique envers le PQ qu'envers le PLQ ce qui me semble anormal pour un indépendantiste.
La réflexion tire à sa fin, l’action doit venir
13 août 2008
"Monsieur Tremblay, votre dernière intervention est intéressante. Au fonds, ce qu’il faut se demander, c’est que veux le peuple québécois ? On aurait la réponse si bien sûr, on prenait la peine de lui poser la question." (Denis Julien)
Non, pas une question, mais une affirmation.
Une institution pour se reconnaître en tant que Québécois.
Cette lacune, qui est aussi grave que fondamentale, elle fut exploitée par le fédéral au 400e. Il lui a suffit d'éliminer le symbole du fleurdelysé et celà n'a même pas provoqué de manifestation chez le peuple, car la nation ne s'identifie pas au drapeau, c'est le drapeau qui identifie le peuple. C'est le drapeau qui est l'agent, le peuple est passif. La seule institution associée à ce drapeau est l'État provincial multiculturel et fédéraliste.
Ce drapeau fait un Québécois d'un immigrant automatiquement sans même un acte de loyauté ou d'affirmation d'engagement et d'identité. Il représente un peuple virtuel.
Une institution est l'endroit où on s'engage et on s'affirme en tant que membre d'un groupe, officielement. Ainsi, le drapeau devient le symbole de l'engagment (acte du membre) et donc un rappel et symbole de l'acte du peuple qu'il représente. Ce n'est plus le drapeau qui est l'agent, mais l'acte d'engagement de chaque membres du peuple représenté par le drapeau.
Avec un telle institution, l'absence du drapeau au 400e aurait soulevé la colère et même la révolte, car ce ne serait plus que la simple absence d'un drapeau mais l'absence de l'engagement de chacun.
Cette institution ne doit servir les intérêts que de ses membres, c'est à dire des Québécois qui s'y sont affirmé. Nul autre ne peut en être considéré. Pas besoin de demander au peuple ce qu'il veut, puisque c'est toujours des actions dans son intérêt.
S'il décide que ce sera l'indépendance, soit.
Mais, qu'au moins il possède l'institution pour faire reconnaître qui fait l'affirmation !
Un parti n'est pas un peuple, ni une nation.
La réflexion tire à sa fin, l’action doit venir
13 août 2008
Monsieur Tremblay, votre dernière intervention est intéressante. Au fonds, ce qu'il faut se demander, c'est que veux le peuple québécois?
On aurait la réponse si bien sûr, on prenait la peine de lui poser la question.
Géopolitique et avenir du Québec
13 août 2008
Dans l'ombre d'un été pluvieux,
somnolent sur la chaise longue de notre identité,
en fond sonore un 400ie de Moulin à image,
vous m’apporté en songe un rêve qui se dit presque réalité.
Un gros merci pour ce moment passé à vous écouter
et que vous avez ensoleillé.
La réflexion tire à sa fin, l’action doit venir
13 août 2008
Votre idée de créer un nouvel organisme voué à l’indépendance ou à la souveraineté du Québec n’est pas mauvaise en soi mais il en existe déjà beaucoup.
Pas une institution vouée à l'indépendance, mais à la nation québécoise. Non pas représentative de son indépendance (qui est le juridique d'un État) mais de son identité.
Je ne suis pas surpris que le concept sois difficile à saisir pour plusieurs d'entre-nous.
Parconte, je comprend aussi qu'elle fait peur à certain qui en comprennent le potentiel.
La réflexion tire à sa fin, l’action doit venir
13 août 2008
Réunir tout ce beau monde pour réfléchir ensemble et élaborer un projet d'avenir indépendantiste, motivant et porteur monsieur Dubé; cela s'appelle:des états-généraux et je m'époumonne à en parler de l'urgence sur VIGILE depuis deux ans.
La réalité c'est que chacun préfère se cantonner sur ses positions, ses privilèges en espérant tirer son épingle du jeu.
Tôt ou tard et le plus vite sera le mieux, tout ce beau monde devra mettre l'option indépendantiste au dessus de leur petit ''égo'' personnelle parce que si cela continue ainsi, cette option disparaîtra par désintérêt total de la population.
J'ai découvert des personnes exceptionnelles qui écrivent sur VIGILE. Plusieurs d'entre elles étaient complètement ignorées ou boudées à l'intérieur des partis politiques traditionnels. Elles continuent d'entretenir la flamme qui serait morte depuis longtemps.
Pierre Cloutier dans ses interventions passées nous dit l'importance d'innover, de créer un organisme de promotion de l'indépendance qui se servira à fonds des nouvelles technologies de l'information, du réseautage etc... Il a parfaitement raison!
Continuons notre réflexion mais ne tardons pas trop. Il faut se mette bientôt à l'action. Les états-généraux sont un passage obligé.
La réflexion tire à sa fin, l’action doit venir
12 août 2008
Vous savez fort bien monsieur Bousquet que ce cynique manège appelé '' Club des 400'' est devenu avec le temps une véritable farce et un simulacre de financement démocratique qui n'intéresse plus personne sauf quelques individus sans grande motivation, qui profitent de cette formule pour se payer à bon marché un repas ou un spectacle.
Que cela n'a plus rien à voir avec la politique. Que plusieurs le font encore par habitude et d'autres pour se débarasser, voyons-donc!
Le PI comme révélateur québécois ?
12 août 2008
Conversation nationale intéressnte mais qui pourrait être améliorée. Je suggère qu'à chaque réponse, on commence par dire les points sur lesquels on est d'accord avant de passer aux points à nuancer et finalement à ceux qu'on rejette
Géopolitique et avenir du Québec
12 août 2008
Et j'ajouterais, M.Sauvé, que c'est en s'affirmant comme vous le faites qu'on fait avancer les choses, pas en essayant de détruire l'autre...
P-S. j'en profite aussi pour corriger une faute d'orthographe : «partisans»
Géopolitique et avenir du Québec
12 août 2008
Monsieur, vous êtes comme dit M.S Jean «le meilleur» prof d'histoire que j'aurai eu à date et vous n'êtes pas comme tout ces vieux partisants grincheux qui se chicanent entres-eux et qui commençait à me faire haïr le québec.
Enfin quelqu'un qui sait comment faire comprendre aux québécois qu'ils sont ingénieux et débrouillards. Si chaque québécois connaissaient leur histoire et aimaient si profondément leur histoire comme vous, on pourrait se réaliser pleinement et compléter le travail accompli par nos ancêtres qui ont su nous mener dans la bonne direction.
Monsieur je vous admire , je vous trouve super intéressant et très sage dans votre présentation. Je vous remercie de me faire profiter pleinement de votre expérience et de votre vision géniale des chose. Ce sont des personnes comme vous qu'on a besoin pour avancer et faire débloquer le québec!...
De la pertinence de Vigile.net auprès d’une nation démissionnaire
12 août 2008
100,000 visites ça m'impressione aussi faudrait-il tenter de faire un sondage volontaire auprès de ces visiteurs à la fin de chaque mois sur leurs opinions et options . Genre cochez oui cochez non, avec quelques informations sur le visiteur pour savoir si nous dialoguons toujours entre nous, toujours les mêmes ou si nous attirons de curieurx. Dix questions peut-être.
La police de Montréal entre l'arbre et l'écorce
12 août 2008
L’espèce d’angélisme que dégagent certains discours, comme celui de «Anonyme » ci-dessus, illustre parfaitement la décadence irréversible de notre société. Si collectivement on s’est doté de la police, ce n’est sûrement pas pour qu’elle chante des berceuses aux enfants turbulents qui refusent de respecter l’heure du dodo ou encore pour qu’elle demande aux malfrats comment ils voudraient qu’on leur passe les menottes. Voyons, un peu de sérieux quand même. La police n’est pas une garderie ni un cabinet de psychothérapeutes.
Prescrivons-nous la retenue et la prudence dans l’analyse du malheureux événement de Montréal-Nord. Gardons-nous des jugements à l’emporte-pièce qui présentent la société et la police –rarement l’individu lui-même– comme la cause et le remède d’un mal dont on ne maîtrise pas bien les profondeurs.
Je crois qu’il est important que nous rétablissions la police dans le rôle que nous lui avons collectivement confié : garantir le respect de l’ordre public. Nous discuterons ensuite dans le respect de la volonté commune. Autrement, il me paraît insensé de collectiviser les solutions aux troubles d’une société où l’individualisme a élu domicile.