Voter en bloc pour le Bloc ou voter pour bloquer le Bloc?
2 octobre 2008
2 OCTOBRE 2008 Bruno Deshaies
Monsieur L. P., vous errez tout simplement.
Si vous avez lu Maurice Séguin, j'aimerais bien savoir dans quel livre.
Maurice Séguin n’a jamais pensé tout ce que vous dites d’une manière arbitraire et simpliste. Soyez au moins honnête intellectuellement. Penser ce que vous voulez, mais ne faites pas dire à quelqu’un d’autre ce qu’il n’a JAMAIS dit.
Bien humblement, je vous inviterais à lire les 35 chroniques sur l’histoire des deux CANADAS que j’ai diffusées sur ce site en 2007-2008.
LES FAITS NE SONT JAMAIS DÉPASSÉS !
« Essayons de voir notre problème national dans l’optique de l’indépendance. Pour l’heure, les Québécois-Français constituent une NATION ANNEXÉE tandis que le Canada et les Canadiens forment une NATION SATELLITE des États-Unis. Dans le cas de notre nation annexée, celle-ci souffre d’une dépendance, d’une subordination, d’une superposition et d’un remplacement politique : elle n’est donc pas souveraine. Dans l’autre cas, la nation satellite canadian se trouve infériorisée en tant que nation par la puissance étasunienne au plan économique (subordination de voisinage) qui fragilise cette nation (la nation canadian) politiquement souveraine (infériorité de voisinage). Et compte tenu de l’interaction des facteurs et des forces (politique, économique et social), les « satellisations » peuvent s’additionner. Telle est la situation dans laquelle se trouve le Canada-Anglais et par l’effet de domino consolide le Québec dans son état de fait de nation annexée et provincialisée constitutionnellement et, en plus, socio-économiquement et culturellement (soit, une subordination sur place et une superposition dans tous les domaines). Il faut être un fédéraliste impénitent pour accepter les avantages indirects de ces « annexions » qui s’additionnent. »