Le PQ au pouvoir n’aide pas l’avènement de l’indépendance
16 novembre 2008
@ Pierre Bouchard
Merci pour votre respect, c'est réciproque. Merci pour vos conseils. Mais je ne crois pas étre le seul à n'être pas suffisamment concis, ce qui n'excuse rien et j'y travaille. Je vous comprends de passer outre, je n'ai pas de problème avec ça. C'est bien vrai que c'est fastidieux tout ça. Cela, autant quand on tente de décortiquer tout ce qu'engage la discussion politique, ici et ailleurs, autant quand on s'applique à suivre ce que d'autres convoquent. Nous sommes d'accord.
Madame Marois est une excellente cheffe. La question ne me semble pas d'espérer mieux. La question est de savoir comment faire mieux, nous, pour la cause qui nous est chère. Cela en cessant d'attendre un messie sauveur, voire, en cessant même de l'espérer ou d'y rêver. À chaque fois qu'on a cru pouvoir avoir mieux, à chaque fois qu'on pensait le tenir, en invitant les uns et les autres à laisser la place, on n'a pas mieux fait, nous, chacun de nous n'a pas mieux fait, et... forcément nos messie non plus... On a jeté René Lévesque, on a cru un temps en Lucien Bouchard et on a jeté Jacques Parizeau pour ce faire, et ainsi de suite...
Si un messie, un sauveur survient... il sera toujours temps de lui faire de la place. Entretemps... il faut faire avec ce que nous sommes, avec ce qui se présente à nous, avec ce que nous avons...
Oui, ce lieu doit être un lieu de parole, de questionnements, encore faut-ils que ce soient les bons questionnements... Celui du chef me semble ne pas être de ceux-là. Comme vous dites, de toutes façons il est trop tard. Or, propager l'idée que madame Marois n'est pas celle qu'il nous faut, induit l'idée qu'on ne peut rien faire, ni obtenir quelqu'avancement utile, ni quoique ce soit de valable et congruent. Ce qui est faux. Ce ne l'est que parce qu'on se justifie ainsi de ne pas faire ce qu'il faut pour l'appuyer, pour appuyer en fait notre cause. Comme s'il fallait attendre le chef idéal pour l'appuyer, pour nous mobiliser. Comme s'il fallait toujours critiquer pour participer à la victoire. Comme si les prêches, appelez-ça comme vous voulez, comme si la défense et l'illustration de notre cause, l'enthousiasme, n'avaient pas de valeur. Comme si pour sentir quelque chose il fallait que ce soit dans la critique.
Pour gagner une campagne électorale, il faut plus qu'un appui mitigé des militants. Or, en cette absence, autant rendre la tablier maintenant. Je constate que ce n'est pas ce que vous désirez. Tant mieux.
Votons en Bloc pour le PQ de Pauline Marois.
On peut encore gagner.
OUI, nous le pouvons.
Le PQ au pouvoir aide l'avancement de la cause du peuple souverain du Québec.
Ne serait-ce que parce que le repli, est tout sauf un avancement.
Tout sauf, favoriser l'avènement de l'indépendance de l'État du peuple souverain du Québec, contrairement à ce que votre titre laisse entendre. Malheureusement.