Le désastre appréhendé est réel
25 novembre 2008
Les questions pertinentes de M Legault sur la Caisse:
http://www.francois-legault.com/
JCPomerleau
"Récemment encore, des Algériennes et Algériens ont revendiqué leur québécosité avec force et persuasion; ils ont intervenu pendant la commission Bouchard pour clamer leur appartenance à cette société sans pour autant renier leurs origines"
Communiqué
www.uncampement.com
Les Québécois sont-ils vraiment intéressés à recevoir des gens venus d’ailleurs, quels qu’ils soient?
Soros, parrain d'Obama
Le capitalisme au service du communisme
"La Chine a tenu parole, elle a remis le Français au goût des Jeux Olympiques !"
par Belzébuth
Extrait vidéo - 42 min.
25 novembre 2008
Les questions pertinentes de M Legault sur la Caisse:
http://www.francois-legault.com/
JCPomerleau
25 novembre 2008
Le problème des partis politiques québécois, c'est leur organisation pyramidale hyper-contrôlée par ses fonctionnaires à l'interne qui bloquent tout créant la démotivation et la démobilisation.
Le 8 décembre prochain enverra un signal clair pour une révolution, une nouvelle façon de faire de la politique pour 'avenir.
Les deux personnes les plus inspirantes qui me viennent à l'esprit, sont André Larocque pour son livre: ''AU POUVOIR, CITOYENS!'' et Pierre Cloutier qui a très bien compris le pouvoir de l'internet.Ceux qui ne comprendront pas cela, passeront complètement à côté!
Je le constate à tous les jours dans le domaine de mon travail. C'est l'après 8 décembre qui sera exaltant parce que tous les espoirs seront permis!
Plus la campagne avance et plus je me fiche éperduement des résulats. Curieux, non?
25 novembre 2008
Bonjours M.Mitriou
Pour comprendre le phénomène Charest, vous n'avez qu'à observer les participants ici chez Vigile.net pour constater que les fédéralistes n'ont qu'à laisser s'entredéchirer entre eux les souverainistes sur la place publique pour l'avoir facile. Qu'on apprécie pas Pauline Marois, je veux bien mais je défie Québec Solidaire de faire un concours de popularité entre Pauline Marois et Françoise David. Pour la population, l'image de syndicaleux, go-goche et la Gang du Plateau reste coller aux péquistes par la bande avec la participation des autres cellules souverainistes soi-disant différentes, qui se prétendent représentatives mais qui ne réussissent qu'à diviser en jouant le jeu de Power-Corporation. Il devrait y avoir une trève, un peu comme la cheffe du parti vert l'a fait aux dernières élections fédérales en exigeant de ses membres qu'ils votent pour le candidat qui avait le plus de chance de battre les conservateurs de Stephen Harper. C'est trop demander à nos révolutionnaires de salon avec leurs égos surdimentionnés.
25 novembre 2008
Méfiez-vous. Sous les apparences de "bonhomie", plus de
cinquante ans de militantisme vont finir par produire leurs
effets. Je prêche la nécessaire connaissance des continuités
pour changer les effets pervers de ceux et celles qui veulent
tout tout de suite, qui n'hésitent pas dans le choix de
moyens délétères pour atteindre leurs fins. Ils finissent par
tour perdre. Sans doute, je ne suis qu'un viellard mais je
connais le sens, la signification, la portée et la dynamique
de mes interventions et mes écrits. Je n'y attends aucun
succès à court terme mais j'espère en voir les effets à plus
long terme et j'espère être là pour le voir.
Et j'espére aussi que vous serez là. Je ne veux pas compter
les jours sur votre tombeau. À mon âqe, on est entouré de
disparus et disparues. Seule la Foi nous fait vivre. Si
mes ineterventions et mes écrits ne sont pas stratégiques,
c'est parce que, vieux instructeur et vieux prof, j'entends
ménager mes élèves et les inciter à poursuire. Rome ne s'est
pas fait en un jour.
JRMS
24 novembre 2008
Nicodème, j'ai aussi un ami comme le vôtre. Son parcours est semblable. Les même arguments. À croire que c'est le même. Ça ce peut, le monde est tellement petit.
Moi aussi je lui ai dit qu'on n'a pas subi 2 défaites référendaires; on a perdu le 1er et on a gagné le 2ème. Quoi ? me dit-il. Mais oui, n'eut été des commandites et des bombes de la GRC dans les boîtes à lettres et des camions de la Brink, et des menaces comme : «On n'aura plus de passeport», «les cousins du N.B. ne pourront plus venir jouer aux cartes avec les cousins du Québec», «on va perdre nos pensions», «on n'aura plus les piastres du Canada», etc. ad nauseam. Quant aux fusions dites «forcées», personnes aujourd'hui ne reviendrait en arrière.
J'ai dit tout ça à mon ami et, comme vous dites, «c'est son droit. On ne peut lui en vouloir». C'est un bon ami fort agréable et plein d'humour. Mais, mon cher Nicodème, je me méfie un peu de lui. Je le soupçonne d'être un petit coquin fédéraliste qui veut me taquiner. Pourquoi pas ? On verra.
Amitié, François Beauchemin.
24 novembre 2008
Les avortons de partis se multiplient: PI. QS , Culcul etc. Dans ma région les libéraux ont présenté un nommé Hébert pour mêler le vote du candidat du PQ du nom de HÉBERT. Les verts sont fédéralistes, ne veulent rien savoir d'un pays du Québec. Ils refusent le programme vert du PQ. Je les vois là juste pour mêler les cartes et diviser le vote des non-libéraux. Puis ça demande à passer au débat des chefs, avec .4 et 4% de vote seulement. Votons tous pour madame Marois pour nous préparer un beau pays avec un programme environnemental qui coure vers Kyoto. Ces petits partis font élire J.Charest.
24 novembre 2008
Plus j'entend les déclarations de Charest, plus il me fait penser à Pallin qui a failli se faire élire vice-présidente des Etats-Unis. Il dit n'importe quoi, y compris des conneries. Malheureusement, les québécois seront-ils aussi avisés que nos voisins et l'écarter du pouvoir? Quel con! Une vraie honte pour le peuple québécois que d'être gouverné par un hurluberlu pareil.Non mais ce n'est pas possible! Quelle tare! Pallin Charest????? Et ce con passe son temps à dire qu'il est victime d'attaques personnelles de la part des deux autres chefs. Lui,monsieur, fait son vertueux. Pourtant, n'est-ce pas ce grossier personnage qui a traité une femme député de "chienne" et ce, en pleine Assemblée Nationale? Voter pour Pallin Charest maintenant=désastre assuré.
N.B:le ton grossier de ce texte est justifié par l'attitude du personnage auquel il fait référence:avec les loups,on hurle.
24 novembre 2008
L'adhésion de Andrée Ferretti annonçait déjà un glissement progressif des appuis au PQ vers d'autres partis souverainistes. C'est la dispersion et la division du vote souverainiste qui semblent emporter l'adhésion de certains souverainistes de gauche, ou impatients.
« Déçu par la mollesse du Parti québécois à défendre la souveraineté dans la présente campagne, le «péquiste de la première heure» Dan Bigras a clamé haut et fort hier son appui à Québec solidaire. »
Le Devoir 2008 11 24 - Des artistes dans l'arène
Une question demeure cependant, une telle division pourra-t-elle permettre d'accélérer les choses en ce qui concerne la création de l'État souverain qu'on espère ? Assurément non. Le paradoxe sous-jacent est évident... Sous prétexte que le PQ reporterait supposément l'échéance de la création de l'État souverain du Québec ( ce qui n'est pas le cas, on confond ici la vraie cause du report de telle échance, à savoir, des contingences et conditions adverses ), on abonde dans... le report.
En effet, si Québec solidaire est maintenant le parti qu'il nous faut pour faire l'indépendance, il faudra plusieurs années et plusieurs élections avant de parvenir au pouvoir qui permettrait de réaliser son objectif. Ce report sous prétexte de dénoncer le report dont serait coupable le PQ, serait acceptable, alors que celui dont prend acte le PQ, lui, ne le serait pas ! Drôle de logique !
« Il va falloir se faire un pays parce qu'on ne pourra jamais dresser Ottawa à envoyer notre argent où il doit être envoyé. [...] Le PQ ne le fait plus. J'en suis très triste », a-t-il lancé.
Le Devoir 2008 11 24 - Des artistes dans l'arène
La division du vote souverainiste permettra-t-il cette fois encore de faire élire Jean Charest dans son comté ? Est-ce cela qui va accélérer les choses ? Vraiment !
Cela dit, il ne sert à rien de se battre contre un mouvement maintenant difficilement réversible. Le vote souverainiste se divise, gauche, droite, centre et impatients et abstentionnisme : PQ, QS, PI, voire ADQ, etc...
J'y vois une manière de stimuler la mobilisation de manière diversifiée et susceptible de susciter l'adhésion de tout un chacun selon ses affinités politiques électives. J'y vois une manière de contrer le démissionnisme, et l'abstentionnisme. Ce que parvient difficilement à faire ou à contrer un rassemblement de large spectre tel que le PQ l'a historiquement fait. Cependant, cette dispersion doit s'accompagner par un autre type de rassemblement au-dessus des partis souverainistes.
Union du peuple souverain du Québec
Malheureusement, les partis souverainistes,voudront plutôt tenter séparément d'obtenir la plus large adhésion électorale possible. Reportant encore l'inévitable rassemblement du peuple souverain du Québec. Ce qui est d'autant plus navrant que l'éclatement du PQ est justifié par le fait qu'il abonderait dans le report des échéances...
Dans ce contexte seule une coalition de l'Union du peuple souverain du Québec, est en mesure de permettre le retour des souverainistes au pouvoir sous forme de coalition gouvernementale. À moins que les Ferretti et autres Bigras, n'aient pas le succès qu'ils et elles espèrent... Ce que je ne leur souhaite pas, malgré mon adhésion au PQ. Je vais militer de mon côté au PQ pour qu'advienne cette Union de coalition électorale, pour qu'elle s'implante dès avant la fin de cette campagne électorale, dans l'intérêt du souverainisme, dans l'intérêt du peuple souverain du Québec. On peut rêver ! OUI nous pouvons !
La victoire majoritaire ou même minoritaire du Premier ministre démissionnaire Jean Charest, est tout sauf souhaitable et livre le peuple souverain du Québec à sa canadianisation du Québec, de ses institution, de sa culture, des ses médias, de sa politique, de son économie, pour encore de trop nombreuses années.
Il est encore temps... Rien n'est joué... OUI nous pouvons renverser le PLQ
Votons en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois.
Voir aussi :
La crise du souverainisme québécois
2008 11 23 - Tribune libre de Vigile - Luc A.
Soyons objectifs et congruents
2008 11 23 - Tribune libre de Vigile - Nicodème Camarda
24 novembre 2008
N'a-t-il pas affirmé lui-même à Paris que le QUÉBEC POUVAIT FAIRE L'INDÉPENDANCE ET QU'IL EN AVAIT LES MOYENS? Il y a à peine 2 ans de cela. Alors pourquoi tire-t-il sur la souveraineté et les souverainistes maintenant que le Bloc a fait voter cela aux communes. Charest veut nos votes en nous reniant, en faisant peur aux électeurs, en criant contre les patriotes? George Washington était-il un séparatiste? Les anglais et les loyalistes à la couronne disait que oui. Charest est un loyaliste
23 novembre 2008
@ M. Érik Poulin
Choisir d’être en faveur d’un État souverain du peuple démocratique et souverain du Québec, c'est être indépendantiste. Par contre l'indépendantisme est différent du souverainisme, vous avez tout à fait raison.
L'indépendantisme consiste, si je m'en tiens à ce que vous en dites « à faire du Québec un pays indépendant de langue française ». L'indépendantiste est centré sur le pays à faire, sur l'indépendance politique d'un État du peuple démocratique et souverain du Québec.
Le souverainisme, a pour objet, non la création de l'État indépendant du peuple, mais bien pour objet la défense du principe de la souveraineté démocratique du peuple, fondateur de l'État, du peuple démocratique, du peuple démocratique et souverain du Québec. Le souverainisme endosse la cause du peuple démocratique et souverain du Québec qui, depuis 250 ans, est hors l'État, vivant dans un État imposé d'autorité et de force. Un peuple sans-papiers, doté de faux papiers. Avec tout ce que ce non-statut précaire et bancal suppose de contraintes, de compromission, qui plombe son développement et le déploiement de son énergie vitale et politique.
Le souverainisme affirme le principe de la souveraineté du peuple démocratique. Un principe bafoué par l'État actuel du Canada qui n'est pas fondé sur la volonté du peuple du Québec. Cet État n'a jamais appelé ce peuple souverain à approuver l'État unilatéral du Canada, n'a jamais appelé ce peuple souverain à approuver sa constitution rapatriée unilatéralement en 1982.
Le souverainisme affirme que seul le peuple démocratique est souverain. La souveraineté démocratique du peuple est au centre de son action. Seul le peuple démocratique et souverain est habilité à nommément et démocratiquement fonder l'État qu'il désire. Le souverainisme défend la cause du peuple démocratique et souverain du Québec et fait la défense et l'illustration du bien-fondé de la création de l'État souverain fondé sur la volonté exprimée nommément et directement par le peuple souverain du Québec. Ce qui n'a jamais été le cas. L'État actuel du Canada n'est pas fondé par le peuple, il s'impose d'autorité et par la force d'inertie liée à l'impossibilité de fonder un autre état. Le principe de la souveraineté du peuple est ici bafoué. Il est dénoncé par le souverainisme, et il n'est pas question de fonder un État sur d'autre fondations que la volonté du peuple souverain du Québec, telle que clairement exprimée dans une consultation référendaire seule capable de fonder l'État souverain valide du peuple souverain du Québec.
L'indépendantisme que vous prônez avec le PI, n'est pas fondé sur la démocratique souveraineté du peuple souverain du Québec.
« Aussitôt que nous élirons 63 députés à l’Assemblée nationale, soit un Gouvernement majoritaire, le peuple du Québec sera libre et plus rien ne l’arrêtera ! »
Ainsi, cet indépendantisme là, n'est pas plus respectueux de la souveraineté du peuple démocratique et souverain du Québec que ne l'est l'État du Canada actuel qui se fonde, hors le peuple souverain, sur la seule décision de la Souveraine d'un Empire autocratique de droit divin, unilatéralement, sans nommément consulter le peuple souverain, telle qu'entérinée par seulement une partie de la députation du Québec, celle siégeant à Ottawa en 1982 alors que le Bloc n'existait pas.
Pire, il prétend pouvoir imposer un État souverain indépendant, sur les bases invalides d'un État qui n'est pas validé par le peuple souverain, ce, sur la seule décision d'une partie de la députation du peuple souverain du Québec, celle siégeant à Québec dans une Assemblée nationale, composante invalide d'un État du Canada illégitime. En se fondant sur celle seule instance, le PI valide sans consulter nommément le peuple souverain, une Institution invalide d'un État du Canada illégitime. Ce processus au lieu de dénoncer l'actuel État invalide du Canada, se propose de le valider en se contentant de faire ce que cette illégitimité qui a cours depuis 250 ans impose d'autorité au peuple souverain du Québec. C'est la réciprocité de l'invalidité actuelle d'un État qui n'est pas fondé nommément par le peuple démocratique et souverain.
Pire, dans l'attente de cet avènement, dans le report des échéances qui ne manque pas de survenir d'ici à ce que le PI puisse parvenir à prendre le pouvoir, ( soit au moins 2 à 3 élections, à savoir au mieux ± 15 ans) , cet indépendantisme-là, voue le peuple souverain du Québec à la merci d'un État illégitime abuseur et à son gouvernement par des canadianisateurs en empêchant le PQ souverainiste de prendre le pouvoir.
L'éclatement du PQ que favoriserait les succès de votre PI, ne manque pas de susciter la division du vote souverainiste prôné par le PI, voue ce peuple souverain à la merci des canadianisateurs qui prendront immanquablement le pouvoir en attendant que le PI recommence à zéro le combat politique qu'a déjà gagné le PQ, à savoir constituer un parti souverainiste fort et congruent, capable de prendre de pouvoir et de résister avec succès à la canadianisation du Québec, tout en préparant l'avènement de la souveraineté d'un État souverain fondé par la peuple souverain du Québec.
Pire, sous prétexte de dénoncer les reports de l'avènement de la reconnaissance de la souveraineté du peuple, le PI voue le Québec à un même ajournement de cet avènement, le temps qu'il faudra pour déconstruire ce qui existe déjà, pour le reconstruire sur la base d'un parti qui voudra créer un État qui n'est pas fondé sur la démocratique souveraineté du peuple souverain du Québec.
Prendre fait et cause pour la cause du peuples souverain du Québec consiste à affirmer que :
- Le peuple souverain du Québec mérite d’exister dans l’État
- Le peuple souverain du Québec doit exister dans l’État
- Le peuple souverain du Québec n’existe pas dans l’État du Canada
- Le peuple souverain du Québec, le seul et unique fondateur de l’État souverain
- Le peuple souverain du Québec n’a pas été appelé à fonder l’État du Canada
- Le peuple souverain du Québec refuse l’État unilatéral actuel imposé d’autorité
- Un peuple souverain du Québec apte et capable de se gouverner dans l’État
Si le peuple souverain du Québec est digne de se constituer dans l’État
- c’est qu’il est doté de tout ce qu’il faut pour ce faire
- c’est qu’il est considéré comme apte et capable de le faire
- c’est que rien ne peut contredire le fait qu’il a cette capacité
- c’est qu’il est ici question de principe
Rien ne peut contredire cette capacité du peuple souverain du Québec à se doter d’un État tel que sa volonté démocratique souveraine pourra démocratiquement fonder
- Ni les aléas et circonstances politiques, sociétales, économiques et culturelles
- Ni la gouvernance de ses chefs
- Ni les erreurs faites d’ici à ce que ce peuple fonde l’État qu’il désire
Le principe de la souveraineté de l’État n’est assujetti à aucune contingence
On ne peut retirer à ce peuple souverain du Québec la capacité de fonder et gouverner un État souverain du Québec, sans renier le principe de la souveraineté démocratique du peuple sous prétexte que
- Les chefs souverainistes n’ont pas pris des décisions que l’on approuve
- Les chefs souverainistes ne sont pas ceux dont on rêve
- Les chefs souverainistes ne disent pas ce qu’on voudrait qu’ils et elles disent
- Les chefs souverainistes n’ont pas le programme politique que l’on veut soi
La division du vote souverainiste ne fait que retarder l’avènement de la souveraineté. Proposer la division et la dispersion du vote souverainiste à travers une adhésion à plusieurs partis souverainistes, ou à des partis qui ne le sont pas, provoque le report de l’application du principe auquel on se dit adhérer.
Adhérez-vous au principe démocratique de la souveraineté du peuple souverain, seul capable et habilité à fonder un État souverain valide ?
Quand on accuse le PQ de provoquer le report de l’accession à la souveraineté de l’État, on est congruent ou on ne l’est pas. On ne provoque pas d’autres reports en recommençant à zéro dans un autre parti fut-il indépendantiste. Ou bien le report n’est pas une tare, ou il est une tare. S’il est une tare, pourquoi participer à un report de l’application de ce que l’on voudrait accélérer.
La solidarité, l’union, la mobilisation, l’enthousiasme sont les meilleurs accélérateurs possible. La division, la querelle, sont au contraire un frein de plus qui nous fait faire du sur place.
Sans parler du gaspillage d’énergie.
Toute cette énergie dispersée qui au lieu de se focaliser dans un même rassemblement, se déploie en pure perte dans la division du vote, dans les querelles, dans le recommencement éternel, repousse l’échéance dont on voudrait au contraire se rapprocher.
La congruence et la responsabilité imposent que le principe se la souveraineté du peuple souverain du Québec, ne soit assujetti à aucune contingence. Ce principe doit s’appliquer au-dessus des intérêts partisans, des intérêts personnels, des intérêts corporatistes, des intérêts de classes, des intérêts politiques et carriéristes, des intérêts circonstanciels reliés à son manque d’intérêt, son manque d’enthousiasme, ses frustrations quant à ses rêves.
L’oeuvre à faire.
Un artiste, un créateur, n’assujettit pas sa création, ne soumet pas la création de son oeuvre à sa capacité d’être un génie, à sa capacité de faire une oeuvre parfaite, à la capacité de l’oeuvre d’emporter l’adhésion dans un bref court laps de temps, à la capacité de l’oeuvre d’avoir du succès dans telles conditions, à tel moment, sous telles formes, avec tels appuis.
Notre création nous dépasse, dépasse nos intérêts personnels, et elle ne peut être créée si le rêve de la créer ne s’incarne pas dans les gestes posés pour la créer. Elle ne peut être créée, si, sous prétexte de ne pouvoir la voir se matérialiser maintenant, on refuse ou l'on s’abstient de poser les gestes qu’il faut pour la créer. Quand on l’a commencé, on ne s’abstient pas de poursuivre sa création parce qu’un acheteur ne s’est pas présenté, parce qu’elle nous semble devoir prendre plus de temps que l’on a espéré pour la voir se terminer.
Elle ne se terminera pas d’elle-même, même si on y plaque le rêve que l’on a de la voir achevée. Une projection virtuelle de l’image que l’on se fait d’elle n’en fera qu’une oeuvre virtuelle et non, concrète et incarnée dans la matérielle réalité qui est la nôtre. La projection peut nous donner une idée de l’oeuvre achevée dans l’idéal, mais n’achève pas l’oeuvre. Pour achever l’oeuvre, il faut mettre ses habits de travail.
C’est le plus difficile, tout nous convie à d’autres ouvrages que le fait de se compromettre pour créer l’oeuvre personnelle à faire.
Ensuite, ainsi paré à l’ouvrage, il faut entrer dans l’atelier, peu importe son État, peu importe qu’il soit éclairé mal ou bien, peu importe le désordre, peu importe les distractions. Il faudra faire un, rassembler son attention, sa concentration, il faudra focaliser son regard, son intelligence des choses, il faudra agir, prendre les médiums et les outils qu’il faut, et il faudra se commettre, s’engager, se mobiliser, trouver en soi l’énergie, l’attention, l’intérêt, l’enthousiasme, la confiance qu’il faut pour travailler longtemps, patiemment ou avec véhémence contre l’avis de toutes et tous, par fidélité à soi, à ce que l’on est soi, hors la peur de ne pas être à la hauteur, hors l’arrogance qui nous fait être suffisant, hors la projection qui nous fait penser au succès, hors la querelle en soi qui nous enlèvera de l’énergie vitale qui doit plutôt s’investir totalement dans l’oeuvre à faire. Il faudra travailler longtemps, cent fois sur le métier remettre son ouvrage. Il faudra le laisser reposer, s’installer dans le monde, prendre sa place dans l’énergie du monde. Il faudra y revenir ensuite pour la terminer.
Voilà l’oeuvre à faire. Renverser les canadianisateurs
Pour l’heure, une campagne électorale est en cours, il nous faut endosser nos habits de travail et pénétrer dans l’espace sacré de l’atelier. Il faut travailler à l’unité de soi, à la focalisation de notre collective énergie, dans le rassemblement de nos forces, hors la dispersion et la division, pour commencer à travailler à la poursuite de la création de l’oeuvre que crée depuis près de 250 ans, le peuple souverain du Québec, sortir de l’enfermement de la conquête, se donner un État fondé nommément et démocratiquement par et pour le peuple souverain du Québec.
Votons en Bloc pour le Parti québécois de Pauline Marois.
______________________________________
ET...
Comme je l'écrivais à @ M. Pierre Cloutier au titre
Les radicaux libres (métaphore-cryptogramme)
« Vous appelez cela ( être ) indépendantiste ? » abonder dans le fait de reporter de plusieurs années la création de l’État souverain, pour repartir à zéro avec un autre parti, parce que vous refusez d’appuyer le PQ sous prétexte que le PQ ne va pas assez vite pour vous. En quoi votre option accélère les choses ?
Quelle différence entre le PQ qui reporte l’échéance, faute d’appui des indépendantistes et vous, et le PI, qui reportez de plusieurs années la même échéance. Parce que les faits imposent qu’il faudra du temps, beaucoup de temps pour qu’un nouveau parti indépendantiste parvienne à se former, à se fonder, à recevoir quelques votes, pour éventuellement sans aucun réel espoir de réussite avant 2 ou 3 élections, finalement former un gouvernement indépendantiste. Ce que le PQ a déjà fait comme parcours, vous devrez le refaire, dans des conditions adverses, et vous dites qu’il sera plus rapide de recommencer à zéro 30 années de parcours en jetant le PQ à la poubelle ?
C’est ça être indépendantiste ?
La perte de l’imminence de la création de l’État souverain n’engendre pas forcément le fait de reporter encore davantage cet avènement en affaiblissant le PQ, en recommençant à zéro avec un autre parti. Cela aussi consiste à abonder dans le report.
Report pour report, qui donc affaiblit la cause du peuple démocratique et souverain du Québec ? D’après moi, ce sont celles et ceux qui cessent de mettre l’épaule à la roue pour renverser maintenant le Premier ministre démissionnaire et canadianisateur. C’est vous, donc, qui refusez de le faire, vous, donc, qui repoussez encore l’échéance, sous prétexte de report qui n’aurait pas lieu d’être.
Voir aussi :
La crise du souverainisme québécois - Tribune libre 2008 11 23 - Luc A.
Soyons objectifs et congruents - Tribune libre 2008 11 23 - Nicodème Camarda
23 novembre 2008
Très, très, belle réponse Monsieur Archambault. Je suis ébloui, sincèrement, après lecture on a juste envie d’enfiler son habit de travail et de réintégrer l’atelier. De ce pas j’envoie votre réponse à mon ami. En espérant qu’il ne commette pas l’irréparable et qu’il réintègre l’atelier PQ
Bravo on vous aime fort ici.
Nicodème
23 novembre 2008
Conservez vos pancartes du OUI surtout celle qui affiche le dollar canadien, elles vont prendre de la valeur.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!