Le BQ ne peut pas appuyer une coalition présidée par S. Dion
1 décembre 2008
J'appuie tout à fait le sentiment et l'esprit de votre commentaire. Par contre -il y a toujours un par contre- quelle est l'alternative ? Voyons les différentes options offertes aux BQ:
1) Le PLC se choisit un chef, le NPD et le BQ se rallient officiellement. Résultat: des centaines de Québécois se révoltent contre M. Duceppe pour avoir voulu gérer notre pays colonisateur i.e. le Canada. Baisse des appuis au BQ, grogne au sein du parti. Le Bloc se trouve à attacher sa destinée aux deux autres pour 30 mois.
2) Le PLC se choisit un chef, le NPD se rallie, le BQ appuie mais ne se joint pas au nouveau gouvernement. Résultat: les deux partis d'opposition officielle sont minoritaires même réunis, le Bloc conserve la liberté de voter pour ou contre chacuns des projets de lois proposés.
3) La Très Onéreuse Michaëlle Jean accepte de dissoudre le gouvernement (ce qui serait un précédent honteux autant pour elle que Harper), et nous retournons en élections quelque part en février.
À noter que nulle part je n'ai montionné que le BQ avait le choix des leaders du PLC, ni que le BQ avait l'option d'appuyer les Conservateurs. Ce serait de l'hérésie pure et simple que de s'engager à suivre ce cowboy dans ses élucubrations anti-québécoises. Par contre (Encore !) s'il tombe sur la table un projet intéressant pour les Québécois, le Bloc se doit de pouvoir l'étudier de façon sérieuse et de pencher la balance du pouvoir en notre faveur autant que possible.
Aucun des partis n'est majoritaire seul, ni même en coalition. Il leur faut l'appui du Bloc Québécois pour bouger concrètement. Gilles Duceppe serait un bien pauvre chef de parti s'il passait à côté de cette opportunité de servir le Québec.
Dr Fléau
batirquebec.blogspot.com