Mourir à Gaza, oui, mais...
20 janvier 2009
@ M. René Marcel Sauvé
Merci pour ces précisions. Je ne doute pas que vos connaissances soient fort pertinentes et intéressent les jeunes avides de combats. Votre souci de les instruire me semble tout aussi pertinent.
Vous me dites que vous m'avez donné « l’impression de vouloir des milices territoriales au Québec ». Est-ce donc que vous ne prônez pas l'instauration de telles milices ?
Vous dites qu'il « existe une jeunesse impatiente et disposée à monter une armée pour réaliser l’indépendance du Québec. » Vous avez « accepté de les instruire afin qu’ils comprennent la dimension politique de leur action et ne commettent aucune bourde. » Est-ce à dire que vous leur enseignez que la lutte armée n'est pas la solution ici et maintenant ? Sinon, est-ce à dire que vous prônez la lutte armée, ici et maintenant, ou bientôt et plus tard, ce pourquoi il faut maintenant préparer l'armée qu'il nous faut ?
Il me semble que ce n'est pas le cas de cette dernière proposition, du moins d'après ce que j'ai pu comprendre à la lecture de quelques uns de vos écrits. Il me semble que les conditions stratégiques de notre situation que vous documentez de manière fort instructive, ne s'y prête pas. Auquel cas, votre enseignement consisterait à canaliser la fougue de la jeunesse sur des voix politiques plus porteuses et prometteuses. Ce qui me semble être fort bien et votre science contribuerait par là de manière substantielle à la cause du peuple souverain du Québec.
Si ce n'est pas le cas, j'aimerais bien connaître les raisons qui vous permettent de conclure, à l'analyse, qu'il nous faut ou qu'il nous faudra prendre les armes et que celles-là nous permettront de fonder et assurer la pérennité de l'État que ce peuple souverain du Québec désire.