CDPQ ou CDP ??
15 mars 2009
Vous pouvez avoir accès à l'article complet dans les archives du Devoir, grâce au nom de l'auteur et de la date : Hélène Baril et 6 février 2001.
Marie Mance Vallée
Entrevue
Il faut cesser d’abandonner la question nationale à des partis politiques qui s’entredéchirent
Une manifestation contre la corruption s’est tenue hier à Madrid
Le temps n’est pas qu’à l’indignation, il est aussi à la responsabilisation des citoyens, des élus et des fonctionnaires
Un sondage dont les résultats n’ont pas fait grand bruit...
Énergie - Canada
Enquêtes sur la corruption
Visite de Marois en Écosse
Visite en Écosse
15 mars 2009
Vous pouvez avoir accès à l'article complet dans les archives du Devoir, grâce au nom de l'auteur et de la date : Hélène Baril et 6 février 2001.
Marie Mance Vallée
15 mars 2009
Sauf erreur, c'est bel et bien toujours la Caisse de dépôt et de placement du Québec... comme en témoigne le site Internet de la CDPQ
Mais on parle aussi de « La Caisse », comme on dit « Desjardins ». Nulle part je n'ai lu CDP... ni CDPQ du reste... Sous réserve de vérifications exhaustives... à première vue ce n'est pas évident que la CDPQ cache le mot Québec...
Avant de faire des procès d'intention à Bernard Landry et au PQ, avant d'abonder dans le PQ/Rentre-dedans à la mode, il faudrait vérifier sur pièces et voir si pour ses relations étrangères La Caisse, la CDPQ fait effectivement disparaitre son nom officiel ou retire le mot Québec :
Caisse de dépôt et de placement du Québec...
D'autant qu'on parle de 2000 2001 pour une supposée disparition du Québec dans le nom de La Caisse... Bernard Landry est arrivé plus tard en 2001... Cela n'est donc sûrement pas sa décision, si tant est ou était...
Pour vérifier il faudrait avoir copie des papiers à lettre et autres qui circulent effectivement à l'étranger émanant de La Caisse... CDPQ-Caisse de dépôt et de placement du Québec.
15 mars 2009
Monsieur Bouchard,
Voici des données qui peuvent vous rassurer que les fonds collectifs des Québécois ont
vraiment une identité hautement importante, surtout chez les souverainistes québécois* :
Question du jour à cyberpresse (14-03-2009)
Approuvez-vous la nomination de Michael Sabia à la tête de la CDPQ ?
Non : 57 %
Oui : 18 %
Je ne sais pas : 16 %
Ça m’indiffère : 9 %
Nombre de votes : 8 831 (heure : 14 : 30 le 15-03-2009)
_____________________
*. Cette introduction fait référence à l’article de M. Gilles Verrier Les fonds collectifs des Québécois ont-ils une identité ? , que vous rapportez dans votre texte si brillamment exposé.
Note : Concernant le blocage effectué par les étatsuniens dont vous faites référence au tout début de votre article, voici l’information pouvant dissiper votre doute : le gouvernement EEUU avait refusé que des fonds d’investissements dubaïtiens (Émirats arabes unis) puissent contrôler le Port de New York à travers l’achat de la société britannique Peninsular & Oriental Steam par Dubai Ports World. Cette transaction n’avait pu être réalisée en raison de l’opposition acharnée des gouverneurs républicains de New York, George Pataki et son homologue de Maryland, Robert Ehrlich, lesquels menaçaient, par des actions politiques et administratives, à faire échouer l’acquisition des importants ports situés dans leurs États par la dite compagnie arabe. Rappelons que la compagnie britannique Peninsular and Oriental Steam Navigation Co., a sous contrôle l’opération commerciale des ports de New York, New Jersey, Baltimore, Miami, Nouvelle-Orléans et Philadelphie.
Le résultat du sondage ci-dessous faisant partie de l’information précédente extraite de journaux américains, en date du 21 février 2006, démontre le rejet du contrôle des infrastructures stratégiques par des intérêts non conformes aux prérogatives nationales.
Croyez-vous que les opérations commerciales des ports américains devraient passer sous contrôle arabe ?
Non : 91 %
Oui : 3 %
Je ne sais pas : 6 %
Nombre de votes : 12 450
15 mars 2009
Quel beau discours que vous avez prononcé. Ce même projet m'anime tout autant qu'avant. Il faut attendre le moment propice pour obtenir ce que tous les pays souverains ont obtenu et que jamais un seul n'a demandé de revivre dans le régime qu'ils vivaient avant.
J'espère avoir l'occasion à nouveau de vous entendre nous parler de souveraineté.
Chez vous j'ai toujours senti une grande loyauté et le goût du dépassement ce qui est de plus en plus rare en politique. Ici nous vous avons toujours suivi avec grand intérêt et confiance.
Merci pour tout ce que vous faites aujourd'hui dans l'ombre pour le Québec et grand merci aussi pour tout ce que vous avez fait quand vous étiez en politique. Votre passage sur la scène public a été une période de fierté très thérapeutique pour notre peuple.
15 mars 2009
Bonjours M.Bouchard. En 2006, la vente de 6 ports le long des côtes américaines à des intérêts arabes a fait la manchette pour des raisons de sécurité, alors que Georges W.Bush n'y voyait pas d'inconvénients. Au Québec, des circonstances mystérieuses sont les seules à blâmer pour expliquer notre déconfiture, selon l'ex-pdg de la Caisse de Dépôt.
.http://www.ledevoir.com/2006/02/22/102646.html
15 mars 2009
Quel homme extraordinaire il inspire le respect la loyauté le dépassement et plus encore. Il nous manque de ces gens en politique qui dégagent la loyauté. C'est comme si les multinationales, ayant un pouvoir plus grand que les gouvernements, font en sorte que la loyauté s'en trouve beaucoup évacuée.
Pour moi ce projet de souveraineté qu'il nous a proposé m'anime toujours. C'est tout a fait normal d'avoir tous nos leviers économiques et politiques. Quand nous expliquons aux gens notre projet ils sont en accord dans une très grande majorité sauf pour ceux qui vivent toujours en anglais au Québec et que pour eux c'est toujours au Canada qu'ils vivent.
15 mars 2009
Oui, Monsieur Verrier a tout à fait raison de pointer du doigt le néolibéralisme, et de mentionner qu'on aurait pu trouver une copie conforme de M. Sabia parmi les Québécois nés ici. Voici un extrait du blogue de Josée Legault, qui en dit long à ce sujet:
http://www.voir.ca/blogs/jose_legault/archive/2009/03/13/savoir-depuis-2005.aspx
"Oui, c'est maintenant clair, ce gouvernement ne croit pas au rôle de la Caisse quant à l'essor économique du Québec. Pis encore, la ministre considère que d'investir au Québec est un «risque»! À la lumière des résultats de la Caisse - à savoir 40$ milliards de pertes pour 83% de ses actifs investis à l'ÉTRANGER -, une telle déclaration jetterait n'importe qui en bas de sa chaise.
Mais jugez par vous-même du «raisonnement» et surtout, du choix de la ministre:
«La caisse investit plus de 30 milliards de dollars actuellement au Québec. Mais permettez-moi de vous dire ceci, M. le Président: Quand la caisse investissait 32 %, les avoirs de la caisse étaient de 70 ou 77 milliards de dollars. D'accord? En 2008, les avoirs de la caisse étaient de 155 milliards de dollars. Vous comprendrez qu'avoir doublé justement, je dirais, le patrimoine ou les valeurs de la Caisse de dépôt, s'il avait fallu qu'on consomme 30 % de ça ou 32 %, comme c'était à l'époque, il y aurait peut-être eu des risques, M. le Président. Et je ne pense pas que le gouvernement devrait justement déterminer le niveau d'investissements au Québec par rapport justement à son enveloppe. Je pense, M. le Président, que, si le gouvernement veut investir au Québec également et prendre des risques, que les hommes et les femmes politiques prennent les risques et qu'ils prennent l'argent des contribuables. Nous parlons là de l'argent des épargnants, hein? Et d'ailleurs, il y a plusieurs citations, hein?
Je vais vous citer Pierre Fortin. Qu'est-ce qu'il dit? «Si le gouvernement veut stimuler l'économie québécoise, qu'il en prenne lui-même le risque», dit le professeur de l'UQAM. «Intervenir dans l'économie est une fonction du gouvernement. La caisse n'a pas ce mandat-là», dit-il. Toujours selon lui, «jouer avec les fonds de la caisse, ce n'est pas juste de la mauvaise économie, c'est immoral. La caisse n'appartient pas au gouvernement, mais aux épargnants. Et les épargnants n'ont pas donné le mandat au gouvernement de piger dans leurs économies.»»
Pierre Fortin? L'économiste membre du groupe ultraconservateur des «Lucides»? Bravo pour la clarté de la filiation idéologique. Mais depuis quand un non élu dicterait la politique d'investissement du gouvernement du Québec?"
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Voilà une des sources d'inspiration du crédo de Jérôme-Forget et Charest dévoilée! Un économiste de la mouvance "lucide" dont le chef de file n'est nul autre que Lucien Bouchard, un néolibéral de la trempe des neocons américains, qui nous ont menés dans la catastrophe financière dans laquelle nous sommes actuellement.
De plus, n'oublions pas que Landry, un autre néolibéral qui pousse le ridicule jusqu'à tenter de se déguiser de temps à autre, de façon très opportuniste, dans des habits social-démocrates, a lui-même accrédité l'idée que le Québec n'était pas assez payant, lorsqu'il a placé dans une fiducie de Toronto une somme de 800 millions de dollars que lui avait versé le gouvernement fédéral en péréquation. À ce moment, il n'avait cure d'encourager l'économie ontarienne!
Alors, le problème est véritablement là, Monsieur Verrier, vous avez totalement raison. Même ceux que l'on croirait de notre bord sont, selon les intérêts du moment, du côté du pognon, où qu'il soit et où qu'il aille. Tous des apatrides, selon les caprices du dieu argent qu'ils vénèrent, en effet.
15 mars 2009
Sans être nécessairement en total accord avec tous les faits que vous décrivez, je suis cependant tout-à-fait d'accord avec vous à savoir que les religions exploitent la crédulité des gens et que plutôt que de nous laisser guider par elles, nous devons juger par nous-mêmes, garder notre libre-arbitre.
15 mars 2009
J'ai demandé de publier ce billet parce qu'il pourrait nous en dire long sur la volonté bien déterminée de faire le pays. Il faudra bien un jour mieux connaître les personnalités souverainistes qui nous dirigent. Avoir le courage de séparer les pommes et les oranges.
À sa décharge, M. Landry a toujours été un grand patriote, mais pas nécessairement un indépendantiste. Au moins nous savons cela maintenant.
Voici une petite recherche que je viens de faire sur Google. Il y a peut-être du PM de l'époque là-dedans? De la négligence? Du laxisme? De la mauvaise foi? De l'opportunisme? Des intérêts personnels? Mais tout de même la CDPQ est l'un des symboles québécois qui aura marqué notre Histoire. Il faut lire les commentaires des citoyens pour s'en rendre compte. La colère est bien présente.
Ou est-ce que la CDPQ est si indépendante du politique qu'elle peut donner des orientations aussi précises et qui engagent les Québécois sur une fausse voie, une voie tortueuse. Et qu'il faudra conclure que comme Hydro-Québec, la CDPQ est l'état dans l'état. Il ne faudrait pas. La CDPQ et Hydro appartiennent aux Québécois et les administrateurs ne sont que nos employés, bien qu'ils semblent se servir de notre argent pour s'enrichir personnellement. Seule une enquête publique pourra nous dire la vérité. Autrement, nous serons toujours dans le doute.
***
Lucien Bouchard, premier ministre du 29 janvier 1996 au 8 mars 2001.
Bernard Landry, premier ministre du 8 mars 2001 au 29 avril 2003.
Jean Charest, premier ministre du 29 avril 2003...
Marie Mance Vallée
15 mars 2009
Claude est très clair il me semble. Maintenant, c'est sûr et certain qu'au moins trois des quatre signataires de cet appel sont rattachistes, que la commission pour le rattachement avait le plus de membres et a fourni le rapport le plus élaboré. Faut-il comprendre par là que la messe est dite ? Je ne pense pas. Ce qu'il faut à mon avis, c'est montrer que le Mouvement wallon n'a pas viré complètement rattachiste, et qu'il y a des partisans de l'indépendance de la Wallonie. Je comprends que les membres du MMW soient plus autonomistes qu'indépendantistes, mais il faut également se rendre compte que la Belgique n'existera bientôt plus, et que l'autonomie wallonne deviendra alors de facto l'indépendance. Épargnons-nous une étape, le MMW doit être encore plus radical et participer aux ÉGW.
14 mars 2009
Le Canada s'impose de force et d'autorité à Québec depuis le 13 septembre 1759 sans jamais s'être nommément soumis aux voix du peuple. Nous devons pallier cette abstinence et soumettre aux voix du peuple l'Acte unilatéral qui fonde l'État actuel du Canada répudié par la très grande majorité du peuple souverain du Québec, autonomiste et fédéralistes-rénovateurs compris.
Une fois invalidé par les voix du peuple. Nous devons promouvoir, défendre et illustrer le bien-fondé de la fondation de l'État souverain du peuple souverain du Québec. Un État qui cette fois émane nommément des voix librement exprimées par le peuple souverain du Québec.
Un État souverain du Québec ne saurait être plus valide et légitime que l'État actuel du Canada s'il n'émane pas nommément des voix du peuple et de la seule décision de l'Assemblée nationale qui n'est que subsidiaire de l'État du Canada. L'État du Québec actuel est aussi invalide que l'État du Canada puisqu'il tire sa légalité de l'État du Canada. Seul un État émanant nommément des voix du peuple souverain du Québec est en mesure de former un État valide. Et avant de penser pouvoir fonder un tel État valide, il nous faut d'abord invalider l'État actuel qui dans cette absence prétend l'être et cela peut se défendre si nous ne prenons pas le temps d'appeler le peuple démocratique et souverain du Québec de se prononcer à cet égard.
Nous vivions sous les auspices d'un mariage forcé, arrangé, la mariée n'a jamais consenti au mariage. Ce mariage forcé doit être invalidé, annulé, ou consommé. La mariée doit être appelé soit à consentir au mariage, soit ne pas y consentir. Auquel cas le mariage est annulé. Reste ensuite à fonder un État valide qui soit nommément fondé par le peuple démocratique et souverain du Québec.
14 mars 2009
@ Christian Montmarquette
Pourquoi j'appuie le PQ ? Parce que je suis souverainiste. Parce que j'estime que la violence dont vous parlez est exercée de manière encore plus forte par le PLQ. Parce que l'alternative au PLQ n'est pas l'ADQ. Parce que l'alternative est le PQ. Pour le moment du moins et dans un avenir prévisible. QS ne peut être pour l'heure cette alternative de gouvernement. C'est pourquoi je prône l'Union souverainiste, pour que les partis souverainistes fassent l'Union du peuple souverain du Québec afin de renverser un gouvernement qui nous enferme dans un État qui s'impose d'autorité sans se nommément soumettre aux voix du peuple.
Avec une telle UNION, nous pourrions mettre en place aujourd'hui à la faveur de la faillite d'un gouvernement du mensonge et de la tromperie un gouvernement de la majorité, un gouvernement majoritaire de coalition dans lequel pourraient siéger QS et l'ADQ parce que le gouvernement du PLQ aurait été minoritaire au dernière élection. En effet, à peine 2000 voix nous séparent d'un tel gouvernement. À peine donc quelques comptés auxquels à peine ± 200 voix ont permis d'élire un député du PLQ, cela parce que QS a ravi des voix au PQ, ou vice versa... Une telle union aurait permis d'élire un ou deux députés de plus de QS qui aurait dans un tel gouvernement pu mieux faire valoir ses politiques.
Mais pour cela il faut cesser de s'en prendre au PQ et plutôt s'en prendre au vrai pouvoir qui nous enfonce, celui d'une droite activiste minoritaire affairiste qui s'impose par la propagande partisane des médias de masse activiste. Une minorité s'impose par la force du capital qu'il contrôle et monopolise à ses fins de caste.
Cela dit, ce n'est pas la question. Mais vous avez finalement répondu clairement à ma question. Vous dénoncez avec moi la lutte armée, vous faites le choix de la lutte strictement démocratique et pacifiste qui ne tolère pas la violence, ou la menace de la violence, d'où qu'elles viennent, y compris des nôtres. Vous me dites en somme que vous dénoncez la séduction de la violence qui n'a pas lieu d'être dans la lutte démocratique et pacifiste qui est la nôtre.
Reste à faire l'Union souverainiste dans laquelle se trouverait bien placée QS et ses politiques de manière à créer une force congruente capable de créer un rapport de force permettant de contrer la force de frappe de cet affairisme de droite activiste qui s'impose à nous d'autorité par la manoeuvre et la manipulation falsificatrice. Une espèce d'Union de la gauche à la québécoise. Celle qui en France a permis l'exception Mitterrand, qui depuis n'a jamais pu se concrétiser à nouveau, faute d'unité. Ainsi règnent en maîtres des opportunistes de droite qui pillent nos ressources, nos avoirs, et pigent dans la caisse pour se maintenir à flots alors que le laxisme de l'État qu'ils prônent a provoquer leur faillite. C'est cette clique qu'il nous faut mettre au chômage et cela passe par l'union de nos forces, à commencer par le rapatriement de nos forces véhémentes qui rompant avec la séduction de la violence, participeraient démocratiquement pleinement, pacifiquement et solidairement à la chute de ce régime corrompu et vicieux. En réintégrant les rangs de ce parti pris démocratique et pacifiste les forces impétueuses pourraient participer pleinement à cette victoire d'un peuple souverain uni contre une minorité de blocage qui nous mène en bateau depuis trop longtemps parce qu'elle savent bien comment instiller la division de nos forces de toutes les manières possibles, s'attaquant pour les ostraciser tour à tour aux partisans d'une fête historique du 400e qui ait un sens, en s'attaquant ensuite aux artistes, puis aux patriotes opposés à la célébration d'un 250e canadianisé et enfin à nos imprudentes forces véhémentes qui ont commis un erreur qu'il nous faut dénoncer pour mieux rétablir le choix que nous devons faire en faveur de l'UNION du peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Puisqu'il travaillent tant à nous diviser, c'est donc qu'il nous faut saper ce travail pour nous unir et les vaincre.
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!