Qui aime bien châtie bien!
16 mars 2009
Tout le monde peut servir ses émotions, ses invectives et taper sur les autres: se vider le coeur, quoi. C'est la phase de l'adolescence. Mais on ne construit rien de cette manière. Les scandales ne mènent personne au pouvoir ni aucun peuple à l'indépendance. Le pays, il faut le construire dans des partis et des mouvements qui font front commun à défaut de se fusionner. Lancer la pierre à droite et à gauche comme vous le faites nuit plus qu'il n'aide une cause ou un projet.
Pour bâtir quelque chose ensemble il faut commencer par mettre de l'eau dans son vin , puis faire confiance à la tête des autres aussi bonne que la sienne. À défaut de succès aux élections on propose des changements après le post mortem amical qui suit. On ne démolit pas le PQ avant le scrutin comme on l'a voit sur vigil. Le ralliement de dernière minute ne répare pas les pots cassés. L,absence ou la division aux élections ne se réparent pas facilement aux yeux des électeurs indécis. C'est peut-être ces manières puristes qui ont empêché le PQ de former le gouvernement et vous vous en réjouissez semble-t-il. Pourtant après les résultats du PI il semble que un peu de réflexion... Nous ne méritons pas mieux que le gouvernement que nous avons.
Le travail électoral dans la simplicité, persévérant dans la solidarité face aux libéraux, la sérénité avec les électeurs et la fraternité font dix fois plus de bien que l'opinion cassante qui ne convaincra personne. Vous avez l'émotion, le sentiment d'urgence et le jugement des autres faciles. Vous ne dialoguez pas en ne gagnez personne ainsi. De livres de scandales politiques on peut en lire et en citer des centaines. Un pays ne se crée pas ainsi. Les exagérations d'hier à Montréal n'ont rien fait pour contrer la violence.Toute la population rejette les excessifs partout et toujours au Québec. Il faut mettre la main à la barre solidement et proposer un projet pacifique et concret. Chiâler ne donne rienetvous n'êtes pas le chatieur nationale élu à cette fonction.