Reprendre l’initiative
12 juin 2009
@Nestor Turcotte
Il faut retarder le référendum de plusieurs décénnies. Le Québec est trop affaibli...
Charles-Philippe Courtois
Éditions Trois-Pistoles
Souper conférence de l'Action Nationale
Lion d'Or, 18h
Patrick Bourgeois
Léo Beaudoin, Renée Blanchet et Denis Monière
Jeudis de la langue - 19h
Conférence de Mario Beaulieu
Moulin à paroles
Dernière lettre de Chevalier de Lorimier
Texte de Pierre Bourgault
12 juin 2009
@Nestor Turcotte
Il faut retarder le référendum de plusieurs décénnies. Le Québec est trop affaibli...
12 juin 2009
M. Gaston Boivin écrit : «les fédéralistes se sont emparés de façon dédaigneuse de ce mot "séparatiste" et il l’utilise de façon démoniaque»
Comment ça, démoniaque ? On ne doit pas avoir honte de ce qu'on est et ne pas nous cacher dans le placard.
Au Québec, on a des fédéralistes, des souverainistes avec association ou partenariat, des "confédérationistes", des souverainistes sans association avec le ROC. Ils se qualifient d'indépendantistes, ce qui est la séparation du Québec d'avec le ROC, pour être clair, des séparatistes. Si ce mot avait été si vilain, jamais M. Chaput ne s'en serait qualifié avec fierté et ce n'est pas à l'adversaire de nous priver de nous en servir si ça nous chante.
12 juin 2009
Bonjour
Il n’y a eu nul besoin d’un référendum pour faire entrer le Québec dans la fédération canadienne, pourquoi en faudrait-il un pour en sortir ?
Pourquoi pas par une élection au lieu de référendum? Pourquoi pas le Québec indépendant au lieu de Québec souverain (en tant que province nous avons souveraineté sur des objets de gouvernance) ? Pourquoi pas dire « un Québec unilingue français » ?
11 juin 2009
Pendant que le ministre des affaires extérieures d'Israel (celui qui répète sans état d'âme qu'il utiliserait la bombe atomique contre les Palestiniens) est reçu honorablement à l'Élisée, protégé par un halo de silence des amis du «bien», ces mêmes amis du «bien» se liguent pour combattre «l'horreur» en la personne du dangeureux Dieudonné et pourfendre inlassablement celui qui n'a que des mots et des gestes de comédiens pour se défendre. Grave menace que ce Dieudonné ! Il faut d'urgence lui enlever son gagne-pain, le priver de salle, l'exclure; que la presse ne rapporte pas fidèlement ses propos et les dénature c'est bien fait pour lui; le discréditer et le faire taire à tout prix, voilà. On voit bien que ces prétendus amis du «bien» sont en fait les vrais ennemis de la liberté et de la tolérance...
Les ennemis de la liberté d'expression voudraient que la classe politique et médiatique soit ici au Québec aussi paranoïaque et sombre dans la même démesure qu'en France contre Dieudonné, j'espère que cela n'arrivera pas. J'ose espérer qu'il y a encore au Québec des zones de liberté pour les saltimbanques (et en fait pour tous !) qui se foutent de la gueule du roi et qui osent dire en face leur façon de penser.
GV
11 juin 2009
« En affirmant qu’une crise favoriserait l’indépendance du Québec, M. Parizeau n’a pas inventé la machine à trouer le gruyère. »
Ce serait une assertioin vraie si c'était bien ce qu'avait déclaré M. Parizeau, or, ce n'est pas ce qu'a déclaré M. Parizeau, et les commentateurs comme Michel David ou Gilbert Lavoie en conviennent. Même Le Soleil fédéraliste en convient...
Ce qu'a déclaré M. Parizeau est tout autre chose. Il a déclaré que d'aucuns observent que l'appui à la souveraineté n'est jamais aussi majoritaire que lorsque le Canada à la faveur d'une crise est poussé dans ses derniers retranchements du NON au Québec. D'aucuns pensent que nous pourrions provoquer une crise, disait-il en riant. Comme si cela à lui seul pouvait résoudre la question... Mais il riait... D'aucuns pensent maintenant suite aux manchettes réductrices qu'il pense que c'est ce que nous devrions faire... Ce qui est absurde si l'on écoute le reste de son discours. Le Devoir a abusivement titré... « Il nous faut une crise ». On sait ce qui s'en est suivi. Michel David abonde et on titre « Enfermez-le ! »
C'est absurde parce que Jacques Parizeau s'est servi de cette assertion pour dire à quel point il ne considérait pas valide la thèse de la souveraineté sectorielle... abondant dans le sens des souverainistes qui pensent que cela n'est pas suffisant. Ce qu'il nous faut, dit-il, c'est de profiter de ces 2 ou 3 ans dans l'opposition pour questionner le souverainisme étatique historique, il nous faut questionner ce qui dans ce que nous avons fait depuis 40 ans n'a pas fonctionné. Car, ça ne fonctionne pas. Les Québécois pensent que la souveraineté est une option souhaitable, pensent que nous avons les moyens de la faire, mais en même temps pensent que cela n'adviendra pas... POURQUOI ?
Il n'a pas de réponse. Mais il dit qu'il faut trouver réponse à cette question, et parler au peuple avec des mots qu'il comprend. On est loin de ce que prétend le RRQ. M. Parizeau n'a pas validé l'idée qu'il faille provoquer des crises.
Nous reste ± 2 ans à comprendre ce qu'il a voulu dire et nous gouverner en conséquence. Pour peu qu'on lui accorde du crédit.
11 juin 2009
Bonjour M. Payne,
je pense exactement comme vous alors je n'en rajouterai pas. Je me garde encore du temps avant de me fixer par rapport au PQ, je ne veux pas lui nuire même s'il nuit lui-même à notre émancipation. Voterai-je PQ ou QS ? on verra.
Vous suggérez un référendum franc "pays Québec : oui ou non ?" Il y a pourtant plusieurs autres choses à faire qui ont plus de chances de fonctionner, pourvu qu'on reste clair et franc. Il faut inspirer la confiance au lieu du contraire comme actuellement.
Je n'aime pas essayer de m'en sortir en faisant des demandes à l'ennemi, mais puisque c'est ce que veulent les Québécois, prenons-en acte. Un référendum ou mieux, une élection avec le mandat clair, une élection référendaire donc, portant sur cette question posée aux Québécois : "Voulez-vous que la Constitution du Canada, que toutes les autorités du Québec n’ont jamais acceptée depuis sa transformation forcée en 1982, soit revue et corrigée pour qu’elle prenne compte de la réalité nationale des Québécois et des Amérindiens ?"
L'important est de recueillir plus de 60 % des voix sur une position formelle de la nation québécoise. Je préfèrerais encore que le PQ accepte de partager le pouvoir si ça permet le pays : sur un projet de Constitution québécoise, qui induirait un Droit Québécois, un nouveau régime politique et un nouveau mode de scrutin, une position constitutionnelle commune à une coalition du PQ, de QS et de l'ADQ (oui c'est maintenant possible de penser à cela étant donné le plan Marois), une telle coalition devrait pouvoir se faire élire avec un fort pourcentage. Une coalition nationaliste devrait pouvoir battre facilement le PLQ. Rien ne sera jamais possible ni même envisageable tant que le PQ se contentera de 30 à 40 % des voix.
11 juin 2009
Bonjour
[ «Le plan de Pauline Marois est teinté d’une mauvaise foi évidente. En affirmant que le Parti Québécois se rendra à Ottawa pour négocier des rapatriements de pouvoirs, de façon à améliorer le sort du Québec, et ce, sans préciser que c’est la crise qui est recherchée, Pauline Marois prend les gens pour des valises. Tout le monde se doute bien qu’elle souhaite provoquer la crise. Les gens ont compris que Mme Marois ne peut quand même pas être assez naïve pour croire qu’elle obtiendra ne serait-ce qu’une seule concession de la part du fédéral. Mais, celle-ci n’a pas le courage de le dire clairement.
Cette position est malsaine et Pauline Marois a déjà commencé à en payer le prix. Nos ennemis n’ont eu aucune difficulté à la pousser dans les câbles. Ils n’ont eu qu’à lui poser une question tout simple : « est-ce que vous voulez provoquer une crise néfaste pour le Canada avec votre plan »? À cela, elle ne pouvait répondre que deux choses. Elle aurait pu dire oui. Elle aurait ainsi confirmé qu’elle est de mauvaise foi lorsqu’elle dit vouloir convaincre les fédéraux de concéder des pouvoirs au Québec via sa démarche de gouvernance souverainiste. Mais Mme Marois, comme on s’en doutait très fortement dès le départ, a préféré répondre non, en précisant qu’elle espère vraiment obtenir de nouveaux pouvoirs pour le Québec. Ce faisant elle a peut-être confirmé qu’elle est de bonne foi mais elle a du même souffle admis qu’elle défend désormais, et très clairement, des positions autonomistes et donc fédéralistes.--- Patrick Bourgeois,RRQ,11 juin 2009 »]
11 juin 2009
Bonjour
Confucius, vers 551-479 av. J.-C.:
« L'ouvrier qui veut bien faire son travail doit commencer par aiguiser ses instruments. »
C'est ce qui a été fait.
Salutations
11 juin 2009
Voilà la réalité crue!
Maintenant on fait quoi?
Que les indépendantistes québécois reprennent résolument le combat pour l'indépendance du Québec de façon courageuse.
À Pauline Marois et son PQ, je suggère pour la prochaine campagne électorale la proposition suivante:
1)Qu'elle propose aux québécoises et québécois, un bon gouvernemet basé sur une saine gestion des fonds publics tout en gardant le cap sur l'éventuelle souveraineté.
2) Qu'un gouvernement du PQ, élabore une constitution québécoise qui déclare que désormais; la langue, la culture et l'immigration sont exercés uniquement par l'état québécois.
2.a Que cette constitution soit adoptée par l'Assemblée Nationale du Québec.
3.b Qu'elle soit soumise au peuple québécois par voie référendaire.
4.c Qu'elle soit proclammée par l'Assemblée Nationale du Québec.
Elle deviendra alors, une loi constitutionnelle inattaquable en raison de son processus démocratique hautement légitime. Si la Cour Suprême du Canada s'avisait de mettre en doute sa légalité; la Canada serait la risée du monde.
Bravo madame Ferretti pour votre grande lucidité et surtout la générosité d'avoir écrit ce qui m'apparaît comme une évidence déconcertante.
11 juin 2009
Chère Caroline,
Vous dites...
«La seule intervention des libéraux, à l’Assemblée nationale du Québec, qui a permis que 40 milliards $ de notre argent partent en fumée, et la nomination, qui a suivi, d’un notoire incompétent unilingue anglais à la tête de la Caisse de dépôt et placement auraient dû entraîner un mouvement de protestation sans précédent lequel aurait paralysé l’État et provoqué la destitution de Charest»
Hé bien !
Voilà que nous en parfait accord Caroline !
À mon sens si le PQ avait été un véritable patriote,
il devait saisir sans hésitations le leaudership de cette mobilisation et quitter immédiatement de l'Assemblée nationale pour en appeler à de nouvelles élections.
Christian Montmarquette
Membre et militant de Québec Solidaire
Référence :
«Les organisations politiques, syndicales et populaires doivent initier une mobilisation générale afin de destituer le gouvernement et provoquer de nouvelles élections»
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11 juin 2009
Mamdame Ferretti,
Vous dites :
«Ce Parti (le PQ) n’a jamais eu d’autre objectif que de réformer le Canada pour que le Québec puisse y trouver son compte».
- Bingo !
- Voilà qui est clair !
Vous êtes dotée, ma chère Andrée, d'un formidable esprit de synthèse ! Même si l'on doit bien reconnaitre que vous être nettement avantagée par vos expériences bien concrètes et votre riche vécu...
- Nous voilà donc enfin positionnés !
Mais vous dites aussi...
«Les indépendantistes ne doivent donc rien attendre de plus de lui (le PQ). Ils doivent mener le combat en dehors de ses rangs, tout en le considérant comme leur meilleur allié».
Bien j'espère très sincèrement que le congrès de Québec Solidaire de l'automne prochain saura faire de ce parti le porteur le plus crédible de l'indépendance. Car pour ma part, j'estime avoir fait tout en mon pouvoir, et depuis des années, pour qu'il en soit ainsi.
Espérons que les résultats seront probants.
…Mais s'il fallait que les indépendantistes soient à nouveau confinés à mouvement, je me demande sincèrement de quelles forces politiques réelles il pourrait disposer pour en venir à ses fins...
Solidairement,
_____________________
Christian Montmarquette
Membre et militant de Québec Solidaire
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11 juin 2009
Bonjour,
Je suis un lecteur français assidu de vigile depuis plusieurs années et me réjouis à chaque fois de pouvoir lire les nombreux articles et commentaires de ce site.
Au fur et à mesure des lectures, j'ai le sentiment que les articles sont de plus en plus catastrophiques et alarmants, comme si les choses ne faisaient que de se dégrader au Québec, sans que vous autres citoyens ne puissiez faire quoique ce soit.
Je tiens à vous apporter mon soutien, et je souhaite de tout coeur que le Québec devienne un pays souverain et libre de vivre sa langue et sa culture.
Bonne continuation
O.B
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!