Lettre ouverte à Richard Martineau
13 juillet 2015
M. Lespérance a raison, depuis belle lurette maintenant, les prêts des banques et, bien sûr aussi, des caisses populaires, devenues aussi rapaces que les banques, prêtent du vent, des chiffres dans des ordinateurs. Peu de gens connaissent ce fait. La même chose s'applique aux prêts aux états. Les taux d'intérêt composés appliqués aux prêts aux états créent des spirales d'endettement auxquelles il n'est à peu près pas possible de s'extirper. Les intérêts par contre proviennent du travail des citoyens. Les grandes banques (entre autres la banque Goldman-Sachs) vont soudoyer les pions à leur service, ceux que l'on appelle les politiciens (Couillard par exemple, chez nous) pour endetter davantage allant jusqu'à ''prêter'' pour payer les intérêts en exigeant d'eux de réduire les dépenses, c'est à dire, les acquis sociaux pour les remettre au privé, le privé qui, par définition, recherche les profits. Donc, réduire les services en augmentant les coûts pour les citoyens. C'est l'étranglement assuré. La Grèce a dit non à cet étranglement dramatique. Tout ce qu'a trouvé notre Martineau national, c'est de comparer les offres de renflouements bidons du FMI, de la BCE et des autres par d'enfantins petits bateaux bleus et rouge, une insulte à l'intelligence.