Énoncer = OUI - Dénoncer = NON
21 juin 2009
M. Payne,
Je voulais sans parler de ce à quoi vous répondiez. ET vous avez raison de le préciser.
Il m'aurait fallu écrire...
« Si M. Payne observe comme d’autres que certains pensent que « les Québécois ne sont pas prêts. » »
Et, j'avais bien apprécié le fait que vous dénonciez le bien fondé de cette affirmation de la « non-prétitude » des Québécois(es). Je l'ai fait en observant que même si c'était vrai que « les Québécois ne sont pas prêts » à fonder l'État du Québec souverain, ils ne sont davantage et plus encore, « pas prêts » à endosser l'État actuel du Canada.
Autrement dit, quoiqu'on dise, ils et elles sont prê(e)s à endosser un État souverain du Québec qui émane nommément de leurs voix, et prêts à répudier l'État du Canada abusif qui s'en est passé et qui veut toujours se prétendre valide en s'en passant, mais ils pensent que le Canada va continuer à s'imposer en l'état et que l'État qu'ils espèrent fonder n'adviendra pas.
C'est ce qu'il nous faut changer comme perception. Il nous faut démontrer non seulement que cet avènement est souhaitable, viable, mais possible. « OUI, nous pouvons... » nous faut-il en somme trouver le moyen de dire et de faire endosser par le peuple souverain du Québec. Il ne s'agit pas de mieux expliquer le projet, cela est déjà fait puisqu'ils et elles pensent qu'il est souhaitable et viable, il s'agit de prouver qu'il peut être réalisé.
Comment ? Toute la question est là... et j'y reviens en répondant ici-bas à M. Bousquet.