Prendre position
4 juillet 2009
M. Archambault, écoutez, se prononcer directement sur ce qui nous empêche d'adhérer pleinement au Canada, c'est prendre acte du désir profond des Québécois qui ne veulent pas se séparer. S'il n'en était pas ainsi, je ne proposerais pas cela. De plus, avec un OUI massif, c'est un acte de fondation, rien de moins, le premier depuis toujours. C'est de facto une déclaration de l'autorité du peuple. C'est un renversement de posture, comme le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
Etablir formellement une position par rapport au Canada, je le répète, c'est prendre acte du désir majoritaire des Québécois. Je n'encourage pas cela, je le constate.
Si je comprends bien votre dernière réponse, alors qu'avec d'autres vous avez réclamé longtemps à ceux que vous stigmatisez comme faisant du PQ-rentre-dedans, de nous dire concrètement ce qu'ils avaient à proposer au lieu de juste critiquer le PQ, alors que vous avez eu cette attitude longtemps, je comprends aujourd'hui que vous-même n'avez rien à proposer de concret. Dites-nous donc, svp, si vous étiez à la place de Pauline Marois, ce que vous feriez, vous ?
Vous voulez qu'on commence par s'entendre sur des principes en majuscules, bon, très bien. Vous me demandez aussi de proposer quelque chose. J'ai pensé il y a 10 ans à une façon de cerner exactement ce que veulent les Québécois, c'est-à-dire départager et quantifier précisément
- les tenants du statu quo,
- les fédéralistes revendicateurs (les autonomistes canadiens),
- les confédéralistes (les autonomistes québécois),
- les indépendantistes.
Encore aujourd'hui, pour qu'enfin on avance étant donné l'état de la population, si j'étais chef du PQ, je procéderais avec ce que je suggère dans un texte publié en novembre 1999 sur le blog avant l'heure "Questions de société". Il faut lire les textes de la section politique pour se faire une idée de ce que je pense (ce ne sera pas long il n'y en a que 32 :). Dans ses textes et dans ceux des autres sections se trouvent les principes que j'ai à vous communiquer pour alimenter les réflexions communes.
(suite et fin plus bas)