La seconde mort de Jacques Parizeau
8 juillet 2009
@ Pierre Desgagné
Vous écrivez « Jacques Parizeau parle de provoquer une crise pour promouvoir leur souveraineté »
Ça c'est ce qu'en a dit faussement Le Devoir... puis à sa suite Jean Charest...
- Parizeau - Michel David admet « l’erreur » du Devoir - Merci Messieurs ! Le Castelet de la rue Bleury ! Là où le Grand Guignol lui-même tire les ficelles -Tribune libre de Vigile 24 juin 2009
- La crise de nerfs de Jean Charest -VÉRITÉ et MENSONGE-Le Devoir et ses ratés sympathiques - Robert Dutrisac et Michel David se justifient. Tribune libre de Vigile 13 juin 2009
- Michel David, Jacques Parizeau, et la manchette falsificatrice du Devoir - Enfermez-le ! - Vraiment !? - Tribune libre de Vigile 12 juin 2009
_______________
Vous poursuivez :
« .... alors qu’il n’a même pas été foutu, de provoquer les canadians, en persévérant dans la dénonciation du vol du référendum, jusqu’à la victoire. »
Le problème c'est que M. Parizeau a été poussé vers la sortie bien avant et pendant la campagne référendaire... autant par la presse propagandiste canadianisatrice que par les souverainistes qui n'avaient d'yeux que pour le Messie Lucien Bouchard. À lui seul il devait pouvoir nous sauver !
ET, M. Parizeau l'a dit le 6 juin dernier, en répondant à une question que je lui ai posée à la fin de son allocution, il n'aurait pas quitté s'il avait eu en main les documents et le preuves qui sont sorties par la suite mais bien plus tard.
En conséquences, ces deux facteurs lui ont fait prendre une mauvaise décision. Leçon à tirer de cet épisode :
- Pour nous, cesser de croire à un Messie qui ne viendra pas...
- Pour nos chefs, tenir bon contre les attaques dont le plus cruelles, mais les moins crédibles, viennent de notre propre camp. MM. Parizeau et Landry son partis prématurément et l'on regretté...
Vous concluez :
« On n’avait pas perdu le référendum, on se l’ai fait volé. Une vraie personnalité libératrice de peuple, n’aurait jamais acceptée ça. »
Certes. Mais nous n'avions que des présomptions, pas de preuves et les preuves sont sorties seulement parce que le PQ avait retraité... C'est comme pour l'histoire des moines tués supposément par le insurgés algériens pendant la guerre d'Algérie... 30 ans plus tard on ne sait pas encore si ce n'est pas le fait d'une bavure de l'armée algérienne... Mais il se pourrait que le vérité sorte...
Facile de savoir quoi faire après coup... Vous le saviez-vous quoi faire ? ET, vous, étiez-vous d'accord avec la venue de Lucien Bouchard ? Si non, êtes-vous monté au front pour vous y opposer ?
En terminant, vous rêvez à un... Messie...
« Je pense entre-autre à un De Gaulle. Mais Monsieur, ne voulait pas gouverner une province, alors qu’il avait l’occasion de devenir un véritable chef d’état. »
Cette comparaison est odieuse à plusieurs égards. Au premier chef, parce qu'elle ne tient pas compte d'une donnée essentielle de notre situation géo-politique. Notre territoire national est enclavé dans un Empire d'Alliances anglos-saxonnes. Nous n'avons d'alliés et encore... que par delà un océan...
Nous sommes seuls au monde et ce n'était pas le cas de De Gaulle. Nous devons en prendre acte. M. Parizeau a observé à tort ou a raison que l'UNION de nos forces ne pouvaient se faire sous sa gouverne à ce moment-là parce que nous rêvions à un Sauveur... Qu'est-ce qu'un humain peut faire contre un demi-dieux !?
Morale... l'UNION de nos forces est ESSENTIELLE, par delà nos chefs. Il nous faut donc la faire non pas sur nos chef(fe)s mais sur un PROGRAMME COMMUN de SOUVERAINETÉ endossé par toutes les composantes de la mouvance souverainiste.
Nous avons mis le Christ hors de nos vies, mais pas l'espérance d'un Messie.