Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture – suite
13 juillet 2009
Je persiste et signe. Je le dis et le redis: ''Nous nous sommes tous fait fourrer!'' Répétons-le mille fois!
Deux dates à retenir des deux plus grandes défaites québécoises.
1982
1995
1982, date du rapatriement unilatéral de la constitution canadienne. Ce fut un véritable coup de force contre la nation québécoise, ses institutions dont son Assemblée Nationale, ses droits et son territoire. Nous avions la responsabilité et le devoir de réagir en toute légitime défense en servant un avertissement solennel sous forme d'un solide ultimatum au gouvernement de Pierre Trudeau. Nous détenions un rapport de force jamais vu dans le passé: Un vote à l'unanimité des partis et un gouvernement très populaire, nouvellement élu avec 50+1% des votes.
Nous n'avions qu'à proclammer la souveraineté du Québec, faire face courageusement à la situation et suciter les appuis internationaux qui seraient venus.
Le PQ s'est effouerré, Lévesque s'est complètement dégonflé!
1995, après avoir perdu le référendum qui nous fut volé. Parizeau qui dirigeait un gouvernement solide n'avait qu'à demander l'instauration d'une enquête sérieuse qui aurait fait toute la lumière sur la filouterie du gouvernement fédéral et la violation de tout le processus référendaire. Il aurait par la suite demander la reprise du processus sous l'égide d'observateurs des Nations-Unis rien de moins.
Le PQ a poignardé Parizeau, il a poignardé Yves Michaud. Il a démoli la fonction publique québécoise, appauvri son réseau scolaire du primaire à l'universitaire. Il a foutu le bordel dans le réseau de la santé. Il a agi de façon autocratique dans le dossier des fusions municipales. Il s'est mis à dos le peuple québécois pour longtemps.
Je regrette; mais je ne voterai plus jamais pour cette gang de pourris.
Il est même trop tard pour entreprendre des états-généraux sur l'option indépendantiste. L'heure est à la convocation des états-généraux sur la nation québécoise. Il nous faut d'abord nous définir. Savoir qui nous sommes?Il nous faudra réapprendre à respecter notre langue. Il nous faudra renouer avec notre histoire nationale.Il nous faudra recréer des liens solides avec la francophonie que nous avons négligée au cour des 15 dernières années. Nous devrons ratisser très large parce que je crainds fort que d'ici 40 ans; nous serons revenus à la case départ. Montréal sera redevenue une ville anglaise, Québec, une ville bilingue. Il ne restera que le Québec rural qui sera français. Nous serons redevenu la province of Quebec des années d'avant le révolution tranquille.
Quelle gâchi!