L’Ordre du mérite britannique - Cadeau du 250e - Batailles des Plaines - 1759
16 juillet 2009
@ M. Ouhgo,
Oui j'ai bien aimé cette explication de Indirect rule. Vous avez bien fait de mentionner le fait que vous en avez parlé ici. J'ai voulu lui faire écho puisque le cas présent me semble s'appliquer tout à fait.
L'Indirect Rule pour le Québec-Le Devoir 23 septembre 1998-Claude Bariteau-
Professeur au département d'anthropologie de l'Université Laval et auteur de Québec, Vigile - 18 septembre 2001, Montréal, Québec Amérique, 1998
L'Action nationale-L'Acte de Québec, assise de l'Indirect rule-Claude Bariteau
J'ai cependant des réserves sur la manière que vous avez de vous en servir. L'Indirect rule britannique est la honte de celles et ceux qui impose cette politique de pouvoir à distance. Pas la nôtre, pas même celle des nôtres qui ont été conscrit à se plier à telle indigne extrémité. Ce sont des bouffons, des pantins. Ils ont leur utilité mais ne sont rien, ce pourquoi il faut les honorer, ce sera tout ce qu'il leur reste, et tout ce qui pourra leur être accordé. Rien d'autre que le fait d'avoir été des bouffons, des pantins. C'est ce qu'il faut que les suivants sachent.
En effet, l'effet le plus vicieux et pervers de cette politique de gestion à distance permet, et vous le démontrez fort bien, au Conquérant de se soustraire à sa responsabilité première, les indigènes servant fort bien de paravent à notre juste vindicte. En vous attaquant aux traitres, en concentrant vos attaques sur eux, vous faites bien le jeu des potentats occultes qui manipulent ces pantins.
Ceux-là et celles-là parviennent certes a mieux obtenir la sujétion de tout un peuple, mais les coupables ce ne sont pas les traitres, ce sont celles et ceux qui achètent leur loyauté. Ce ne sont pas non plus toutes les personnes qui les suivent et les appuient, et ils sont nombreuses, directement ou indirectement à le faire. Qui, simplement pour survivre et trouver de quoi nourrir les siens, qui, pour s'accorder le droit de faire des affaires, qui pour être partie de ce ara. Les démissionnaires abstentionnistes par exemple ont aussi leur responsabilité. Ainsi, à ce jeu du traître, on ne parvient qu'à ne s'attaquer qu'aux nôtres, ce qui dans la foulée, accroît la division de nos rangs.
Ce que telle politique a justement pour but de provoquer pour prolonger la sujétion désirée par le Conquérant. Seule, l’UNION peut parvenir à nous soustraire à telle emprise tutélaire. Tant que nous sommes divisés, tant que nous en sommes à nous attaquer qu’aux traitres, l’occulte et distant pouvoir applaudit. Sa politique fonctionne à merveille. Le traitre lui est utile le temps qu’il faut, puis, dénoncé, ce n’est pas plus mal, on en achètera un autre…
Le traitre alibi
En abondant, vous prouvez à quel point cette politique est redoutable. Pour en sortir, pour briser le cercle vicieux de l'enfermement que tente de fermer sur nous le Conquérant, il nous faut autre chose que de blâmer les nôtres, mais plutôt attaquer celles et ceux qui les manipulent.
Il n'y a pas de traites s'il n'y a pas d'envahisseur capable d'acheter leur appui. Nous devons concentrer nos attaques sur l'abuseur. Vacillant sous nos assauts, les traitres les trahiront bien assez tôt. Tant et aussi longtemps que nous nous contenteront de traquer les traites en lieu et place de couper la baquette ou les fils qui les assujettissent au tyran, nous ne feront que des ombres chinoises sur une toile de fonds toujours prégnante et capable d'acheter quiconque pour remplacer celles et ceux que nous dénoncerons.
Contre l'Indirect rule - L'attaque directe sans distance et sans leurre
Suite ici-bas