La part des vaincus, l'autophobie
19 juillet 2009
Mon cher M. Roy,
En écrivant ces deux derniers textes je ne croyais pas faire sursauter qui que ce soit sur le point que vous soulevez. Je ne fais, en aucune façon du dénigrement, je constate tout simplement. C'est surtout quand j'ai vécu au ViêtNam en '87, 88, 89 que j'ai constaté la force de caractère de ces gens. C'est là que je n'ai pu faire autrement que de comparer « l'endormitoire étatisé » des Québécois, j'en ai presque honte. Pourtant les Québécois sont de gens de talents et de grandes capacités, inventifs et travailleurs. Par contre, actuellement, vous conviendrez qu'il flotte dans le ciel québécois une forte concentration de soporifique qui fait en sorte que, collectivement, pour l'instant du moins, nous semblons insensible au réel dénigrement dont nous sommes les victimes consentantes. Mes paroles vous choquent, bravo, c'est ça le but. Si ces paroles pouvaient toucher un plus large auditoire ou lectorat et servir d'aiguille dans les fesses pour réveiller, faire réagir ces gens pour qu'enfin nous cessions de se laisser manger la laine sur le dos en disant bravo, ce serait ça d'acquis. Vous ne croyez pas?
Ivan Parent