L'inquiétude identitaire
28 juillet 2009
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« Quant aux Métis en général, Russel B. dans son commentaire sur ce fil a bien expliqué ce qu’il en est pour la plupart d’entre nous : remettre nos vieilles fringues métisses. Ce qui ne fait pas de NOUS des ennemis. »
Tout dépend ! Si vous êtes avec NOUS, le peuple souverain du Québec, vous n'êtes pas nos ennemis. Si vous n'appuyez pas ce que nous voulons, vous êtes des adversaires. Comme le dit Pierre Falardeau... les Anglos qui sont avec nous et qui nous appuient, il les aime... se sont ses frères, les autres, ses adversaires.
« Il ne s’agit pas d’attaquer le PQ, mais plutôt de crever un abcès qui est en train de nous empoisonner. Enfin ! Vous êtes convaincu qu’il s’agit d’une manoeuvre canadianisatrice et moi je n’en suis pas certaine. »
Tout dépend que quoi on parle. On peut certes critiquer le PQ, notamment critiquer sa gestion des ressources humaines et naturelles des régions. On peut critiquer la montréalisation du Québec que ne combat pas le PQ. On peut à bon droit le faire et proposer des solutions. C'est constructif. Le reste c'est du PQ-Rentre-dedans qu'encourage et qu'applaudissent les canadianisateurs.
Quant à la canadianisation de la Québécitude qui voudrait que nous nous nommions « canadien français » en lieu et place de Québécois, c'est vouloir canadianiser notre appartenance et notre sentiment identitaire. Le rendre canadien en lui affublant le nom donné par le Conquérant à compté de 1870, « french canadian », traduit par « canadien français ».
Maintenant que cela émane des canadianisateurs, soit encouragé par des canadianisateurs, ça, on ne sait pas, on le fait sous pseudo... Maintenant que ce soit aussi le fait de souverainistes pensant trouver là la solution à nos problème, c'est je pense malheureusement un fait. Ils deviennent les alliés objectifs des canadianisateurs. Voilà ce que j'ai dit.
« Comment faire une UNION des forces dans de telles conditions ? Qui acceptera de renoncer à « sa » vérité ? Le PQ, le BQ ? Les clubs... sociaux souverainistes ? »
Vous vous posez de nombreuses questions, nous sommes toutes et tous dans ce cas, y compris au PQ et au Bloc. Personne je pense ne pense détenir la vérité. Tout est sur la table. Nous exposons nos propositions, nous en discutons. Il nous faudra ensuite tenter de faire les conciliations et les consensus utile. Comment ? En discutant, en présentant nos arguments, en écoutant et réfléchissant à ceux des autres. Dans le respect, dans l'écoute active, dans l'écoute passive, dans tout ce qu'il faut quand il est question de tenter de faire émerger les termes d'un ESSENTIEL sur lequel nous entendre.
« Sortons des lieux communs de notre prison québécoise, autrement les électeurs éliront encore une fois, et par défaut, John James Charest, dont la mission est de nous dénationaliser, de nous affaiblir encore plus. »
Le Québec n'est pas une prison. Ce qui est une prison c'est le Canada abusif et tutélaire, jamais nommément soumis au OUI qui le validerait. Le Québec est notre maison, notre demeure, à demeure, c'est sur ce territoire national que nous voulons fonder un État valide et légitime, par l'expression démocratique de la Volonté du peuple souverain du Québec, seule Autorité Suprême habilitée à le faire.
Et, oui, il faut faire l'UNION de nos forces pour renverser la minorité canadianisatrice au pouvoir pour que la majorité gouverne le peuple souverain du Québec.