La censure: un important et malheureux débat
30 septembre 2009
J'aurais pu ne pas vous répondre, M Charbonneau, mais quand je vois une Caroline Moréno, de la relève militante, attaquée de toutes parts parce qu'elle ose dire ce qu'elle pense, je me fais violence pour le faire. Serait-ce que certains parmi vous veulent occuper tout le terrain idéologique??? Si c'est cela votre intention, vous ne convaincrez qui que ce soit.
Vous avez raison, je deviens de plus en plus à court d'arguments devant la démobilisation québécoise et la bêtise en général. Il est peut-être temps pour moi de prendre ma retraite militante. J'hésiiiite cependaaaant... parce que je ferais plaisir à trop de monde.
Depuis 50 ans , nous répétons comme un mantra les mêmes arguments. J'ai vu passer les boumeurs, les X et les Y. Nous avions fait confiance au Piquiou et nous voilà gros jean comme devant. Que deviennent notre identité, notre langue et notre Histoire dont on évite de parler ?
Pour qui voterons-nous à la prochaine élection ? Voilà des questions « pratico-pratiques » qu'il faut se poser. Il faut cesser notre verbiage et notre manie de tout expliquer jusqu'à plus soif, comme au temps de la révolution trop tranquille téléguidée d'Ottawa par d'habiles manipulateurs. C'est sous-estimer les Québécois que de croire qu'ils n'ont rien compris à l'essence même de notre combat. Et ce sont eux qui voteront. Parlez-leur d'identité, de langue et d'Histoire et vous les verrez tout de suite réagir. Il n'est pas encore trop tard. Alors ne perdez pas votre temps avec Marie Mance Vallée.
Ce que les Québécois désirent, ce sont des actions. En tout cas, c'est ce que je crois. Des tracts, des manifestations, des communiqués de presse virils, etc... Il faut se fâcher, M. Charbonneau, pas envers MMV, sinon nous perdons notre temps.
Ce cher Falardeau aura fait plus pour la cause avec son pamphlet Le Temps des Bouffons que 50 ans de verbiage et de langue de bois. D'ailleurs, j'irai lui rendre un dernier hommage vendredi à l'église Saint-Pierre-Apôtre sur la rue de la Visitation.
Quant à la censure, j'ai assisté à tout le débat à la fin des années cinquante et début soixante. Il faut savoir de quoi on parle. Avez-vous l'âge de savoir ce qu'est la véritable censure? En avez-vous été victime à part la supposée censure de Vigile ? Ou vous n'en savez seulement ce que d'autres ont écrit? Visionnez le film Cinéma Paradiso et vous verrez « un peu » ce qu'était la véritable censure.
Je continue de croire que la mission première de Vigile en a été une d'informations de toutes les tendances idéologiques du mouvement souverainiste-indépendantiste et qu'elle nous a bien servis.
Vigile, à ma connaissance, n'est pas une classe pour universitaires en mal de reconnaissance. Vigile appartient à tous les Québécois: nous devons y retrouver de tout dans le respect de tous.
Enfin! Je n'irai pas plus loin dans mon propos et je n'argumenterai plus sur ce sujet.
Et j'espère ne pas indisposer Bernard Frappier avec mon propos et pour qui j'ai le plus grand respect.
Et je ne suis pas l'une de ses préférées puisqu'il m'a coupé (rire) encore aujourd'hui un commentaire assez désobligeant que je lui avais transmis.
Et excusez le décousu de mon propos. Chu fatikée.