Les purs et les durs et l’argent de la corruption
31 octobre 2009
Vous écrivez :
« En appuyant inconditionnellement le parti du maire Tremblay, le journal The Gazette nous indique bien encore une fois que la corruption est un moindre mal pour les fédéralistes inconditionnels à côté de la terrible menace que constitue le séparatisme québécois. »
Je vous répond que le Canada n'est pas seulement menacé par les "séparatistes". Voici ce que j'ai trouvé :
La Presse - Dimanche 13 novembre 2005 :
« Ces alliances se traduisent par la multiplication de tentacules dans toutes les sphères de la société- politique, économique et judiciaire. Avec tous les risques de corruption que cela comporte d'un bout à l'autre du pays », s'inquiète l'auteur.
« L'influence du crime organisé est déjà importante au Canada. Plus on laisse le crime organisé se structurer, plus nos institutions sont menacées. C'est le signe d'un plus grand péril », enchaîne l'ex-journaliste du Corriere Canadese de la Ville reine. Selon lui, il y a urgence d'agir, surtout à Montréal, Toronto et Ottawa, où les mafiosi investissent énormément dans des entreprises légitimes.
C'est ainsi, selon M. Nicaso, que les "entrepreneurs mafieux", comme il les appelle, se retrouvent en contact, directement ou indirectement, avec des banquiers, des avocats, des fiscalistes, des comptables, des hommes d'affaires, des publicitaires et même des politiciens. « La présence de la mafia dans une ville est un indice indéniable de la corruption du pouvoir politique. »
Extrait de : Angels, Mobsters & Narco-Terrorists, Antonio Nicaso et Lee Lamothe, chez Wiley Canada, Toronto, 2005.