Il n’y a pas que les églises qui sont vides au Québec
8 novembre 2009
Monsieur Turcotte,
Bel essai sur le vide. Oui, ce vide est moteur de quelque chose. Mais il doit (et c'est un impératif que le « je » sujet ne contrôle pas) nous effrayer pour nous permettre de tomber dans le ravissement et le bonheur de mourir pour vivre et non le contraire. il faut aller vers la mort avec une joie et une peur sans borne (ce qui n'est évident pour personne) pour faire sens.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
André Meloche
P.S. En effet, Nietzsche a parlé de la mort de Dieu. Mai il savait également parfaitement la terreur que vit chaque homme lorsqu'on évoque sa sépulture ou son tombeau (On a qu'à lire Edgar Allan Poe - Histoires extraordinaires pour en apprécier la force), « lieu » de notre vide.