Ils refusent de prendre acte
20 novembre 2009
À qui bénéficie changer le sens de l’Histoire ?
Le jour de son exécution le 15 février 1839 à la prison de Montréal, le Général Patriote Charles Hindelang (l’un des 12 patriotes pendus entre le 21 décembre 1838 et le 15 février 1839)* avait écrit, pour exalter la LIBERTÉ à laquelle doit aspirer tout être soumis à la servitude du pouvoir totalitaire, ce cri de cœur :
« Liberté, liberté, qu'il serait beau de souffrir pour toi, qu'il serait beau de faire comprendre aux Canadiens, tout ce que tes amants reçoivent de force et de courage en te servant! Réveille-toi donc, Canadien (et non aux Québécois comme quelqu’un vient de l’écrire plus haut), n'entends-tu pas la voix de tes frères qui t'appellent? Cette voix sort du tombeau, elle ne te demande pas vengeance, mais elle te crie d'être libre. »
JLP
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