« La perversion a toujours ses complices. »
28 novembre 2009
Pendant que M. Perez répond à mes questions exprimées dans le commentaire précédent, je voudais, cette fois réagir à son dernier commentaire. D'abord depuis quand les États-Unis sont la boussole de référence pour départager les appuis des uns et des autres ? Les maisons de sondage sont encore mieux équipés et crédible pour ce genre de travail. Vous vous souvenez que quelques semaines avant le élections en Iran, une maison de sondage subventionnée par la fondation Rockfeller avait donné un pourcentage très élevé à l'élection de l'actuel Président, et il s'est avéré juste. Pourtant les USA ont tout fait pour discréditer cette électon. En second lieu qu'est-ce qui donne autorité de modifier les rapports de force d'une société démocratique par des coups d'État? N'est-ce pas le défi de la démocratie de permettre au peuple de résoudre eux-mêmes les problèmes. Entre temps, c'est la règle du droit qui doit primer sur toutes autres initiatives. Troisièmement, je ne comprends pas que l'on implique le Venezuela, un des pays les plus démocratiques des Amériques. Chavez, que nos medias diabolisent, a l'appui de plus de 70% de la population vénézuélienne qui se reconnaît dans ses politiques et ses orientations. C'est ce qu'on appelle la démocratie, que ça plaise ou non aux oligarchies et à ceux qui sont rappelés à l'ordre du bien commun. Pourtant, en dépit de ce soutien massif, les USA ne cessent d'harceler ce pays. Les Nations Unies sont là pour faire les arbitrages. DAns le cas du Honduras, la grande majorité des pays de l'Amérique latine condamnent ce coup d'État militaire et disent qu'ils ne sauraient reconnaître des élections préparées par un gouvernement illégitime et sous la pression répressive de l'armée. La Fondation Carter a refué de se prêter à cette mascarade. L'OEA, L'ALBA, UNASUR, L'ONU, tous condamnent ces élections.