Pourquoi le Bloc Québécois doit se saborder de sa raison d’être à la Chambre des communes afin de réaliser l’Indépendance du Québec…
23 février 2024
Le gars a été payé par le Parti conservateur ou quoi ?
«C'était “cute”, votre petit projet de référendum. C'est là que nous, le vote ethnique, on a su qu'on était passé à ça de l'esclavage.»
23 février 2024
Le gars a été payé par le Parti conservateur ou quoi ?
23 janvier 2024
M. Bélair,
Libre à vous de préférer l'islam au judaïsme ; nous ne vivons pas sur la même planète.
Bien que personnellement athée, je sais que les musulmans sont dangereusement prosélytes, mais pas les juifs, qui se contentent d'agrandir leur famille. Voilà pourquoi ils sont si peu dans le monde, alors que les musulmans...
19 janvier 2024
M. Bélair,
Nous ne sommes pas du même bord. Je ne pense pas pouvoir vous convaincre.
19 janvier 2024
Mario Dumont corrige son erreur ce 19 janvier dans une nouvelle chronique :
https://www.journaldemontreal.com/2024/01/19/crise-de-limmigration-lorgie-de-faux-demandeurs
Mieux vaut tard que jamais.
11 décembre 2023
M. Champoux,
Je laisse le plus compliqué à d'autres, tout simplement.
SLB
12 novembre 2023
À l'équipe de Vigile.Québec,
Vous n'avez pris le temps de lire mon premier commentaire qui vous était adressé :
Vous serait-il possible de faire apparaître les deux caricatures dans mon texte ? Merci.
Sylvio Le Blanc
12 août 2023
Churchill, ce salaud !
Quelle lecture fascinante que celle de Churchill, sa vie, ses crimes (éditions La Fabrique), de Tariq Ali ! L’auteur militant gauchiste est né au Pakistan, sous l’Empire britannique. Anti-impérialiste, il déteste l’homme au cigare tout autant que de Gaulle, Hirohito, Staline, Hitler, et tous les bonzes ayant présidé aux destinées planétaires au XXe siècle. Cet ouvrage très fouillé, mais orienté, propose une tout autre vision de Churchill. Dépeint sous des couleurs racistes et misogynes, le bouledogue anglais en prend pour son rhume. Voilà qui fait grogner, mais qui aide à relativiser les hagiographies à sa mémoire.
Odile Tremblay, Le Devoir
https://www.ledevoir.com/culture/796075/les-flaneurs
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Churchill et de Gaulle mis sur pied d'égalité avec Staline et Hitler, il faut le faire.
Sylvio Le Blanc
27 mai 2023
M. Champoux, ce texte pourrait vous intéresser :
Tout s’enflamme, sauf le débat
Emilie Nicolas
25 mai 2023
CHRONIQUE
C’est fascinant, tout de même. Après plusieurs semaines de feux de forêt d’une violence historique en Alberta, des milliers de personnes ont dû être évacuées, les ciels sont toujours couverts de fumée et la qualité de l’air est de piètre qualité dans presque toute la province. Pourtant, non seulement les élections provinciales du 29 mai n’ont pas été annulées, mais l’environnement ne s’est même pas imposé comme un thème important de la campagne.
C’est que la course se joue entre deux cheffes de parti qui, pour des raisons propres à chacune, cherchent à éviter de parler de changement climatique. D’une part, la première ministre sortante, Danielle Smith, qui dirige le Parti conservateur uni de l’Alberta, est toujours hantée par les déclarations climatosceptiques de ses premières années en politique. Elle a cherché depuis à repositionner son discours sur la question.
Les conservateurs albertains suivent en quelque sorte l’évolution des stratégies de relations publiques de l’industrie pétrolière. Après avoir longtemps minimisé les changements climatiques et leurs impacts, on s’est découvert récemment un optimisme technologique à tout rompre. On croit désormais que grâce à la captation et à l’enfouissement du carbone (financés à même les fonds publics, autant que possible), on pourrait réduire radicalement l’impact environnemental de l’extraction du pétrole et se diriger vers une économie à zéro émission sans trop bouleverser ses habitudes de vie.
Les feux de forêt plus forts et plus fréquents que jamais sont bien sûr une conséquence des changements climatiques. D’ailleurs, une étude publiée la semaine dernière dans l’Environmental Research Letters a démontré que 37 % de l’aire forestière brûlée dans l’ouest du Canada et des États-Unis, entre 1986 et 2021, était attribuable aux activités de 88 pétrolières et cimenteries de la région. Mais trop parler de cette étude, ou du lien général entre les feux de forêt et les émissions de gaz à effet de serre, viendrait plomber l’optimisme (frôlant le déni) sur lequel le modèle économique local continue de reposer.
D’autre part, Rachel Notley, cheffe du NPD albertain et première ministre de la province de 2015 à 2019, n’a pas non plus intérêt à attirer l’attention des électeurs sur l’urgence climatique. C’est que les néodémocrates albertains ont pris leurs distances des positions du parti fédéral depuis déjà plusieurs années, surtout sur les questions environnementales. Sur le pipeline Transmountain, par exemple, Mme Notley avait déjà reproché à Jagmeet Singh son opposition au projet, en l’accusant de se montrer insensible à la réalité des travailleurs de ce secteur d’activité.
Dans la province, à peu près tout le monde n’est qu’à un degré de séparation d’une personne qui gagne sa vie dans les champs de pétrole. L’anxiété autour de la transition énergétique est donc réelle. Elle est cyniquement alimentée par des acteurs économiques dont les intérêts résident dans le statu quo, certes, mais elle est réelle. Et l’éloignement d’Ottawa de la réalité des Prairies — surtout lorsque les libéraux gouvernent avec seulement une poignée d’élus de la région — est tout aussi réel.
Cet éloignement s’est déjà traduit en politiques mal adaptées à la vie des gens de la province. Et, bien sûr, les mouvements conservateurs provinciaux et fédéraux se servent de cette mémoire et d’une certaine méfiance légitime envers les élites politiques du pays pour mobiliser leurs bases contre les propositions politiques qui en émanent, comme la taxe sur le carbone.
Dans ce contexte, Danielle Smith et ses partisans ne ratent déjà pas une occasion de dépeindre Rachel Notley comme une « radicale » qui veut détruire l’économie albertaine. Pour reprendre le pouvoir en Alberta, les néodémocrates doivent donc constamment prouver, et reprouver, qu’ils sont albertains d’abord, et insister sur la distance idéologique qui les sépare du parti fédéral. Pour remporter les circonscriptions pivots, surtout concentrées dans la région de Calgary, la cheffe cherche à éviter la question de l’environnement et fait plutôt campagne sur des thèmes moins… régionalement spécifiques, tels que la hausse du coût de la vie ou l’état du système de santé.
Le résultat est quelque peu surréel. Peu de temps après le déclenchement de l’élection, on a senti que la campagne, avec les attaques partisanes qui l’accompagnent toujours, avait été grandement ralentie par l’urgence des feux de forêt. Face à la crise, Mme Smith comme Mme Notley ont aspiré à se montrer rassurantes, responsables, bref, premières-ministrables. Elles ont cherché à montrer le visage d’une province unie face à la « tragédie », avant de reprendre la campagne en prenant soin de la faire porter sur autre chose. Sauf qu’une tragédie, par définition, est inévitable. Et que les changements climatiques sont évitables avec de la volonté politique.
La question de l’adaptation climatique et de la réponse étatique aux feux de forêt est d’ailleurs elle aussi évacuée du débat. Pourtant, on sait que les coupes du Parti conservateur uni dans les services de pompiers forestiers ont grandement fragilisé les capacités de la province. Mais pour que l’incompétence gouvernementale sur la gestion des feux fasse l’objet d’un débat politique enflammé (!), il faudrait que les opposants politiques aient envie de mettre en lumière l’urgence climatique.
Le résultat ? Tandis que les images de leurs ciels orangés font le tour du monde, on a le sentiment que la classe politique albertaine en parle comme si c’était là une épreuve infligée par des dieux courroucés venus tester le genre humain, sa résilience, son courage et son instinct de solidarité. Un peu comme on parlait de la crise du verglas au Québec, en 1998, d’ailleurs, à l’époque où la dépolitisation des catastrophes environnementales relevait encore du « gros bon sens » hégémonique.
Anthropologue, Emilie Nicolas est chroniqueuse au Devoir et à Libération. Elle anime le balado Détours pour Canadaland.
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/791670/chronique-tout-s-enflamme-sauf-le-debat
22 janvier 2023
M. Yves Capuano est à côté de la plaque. Demandez aux indépendantistes Écossais et Irlandais du Nord ce qu'ils en pensent.
Je l'invite à lire ma lettre parue dans Le Devoir en 2021 :
Lettres, mercredi 18 août 2021
Si le Bloc avait 50 ans cette année
Sylvio Le Blanc
Il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître que le rôle joué par le Bloc québécois à la Chambre des communes a été largement positif depuis sa fondation en 1991. On ne refera pas l'histoire, mais si ce parti avait été fondé 20 ans plus tôt, le Québec serait peut-être aujourd'hui indépendant.
En 1965, les trois colombes (Jean Marchand, Gérard Pelletier et Pierre Elliott Trudeau) vont à Ottawa pour combattre le nationalisme québécois, qui prend son envol. De 1968 à 1984, le Parti libéral du Canada (PLC), dirigé par Trudeau, domine la scène fédérale, pratiquement sans partage.
En 1968, le Parti québécois (PQ) est fondé. Il obtient 23 % des voix à l'élection provinciale de 1970, 30 % à celle de 1973, 41 % à celle de 1976 et 49 % à celle de 1981. Mais chaque fois que les souverainistes votent aux élections fédérales, ils votent dans le beurre.
À l'élection fédérale du 18 février 1980, le PLC obtient 147 sièges -- 5 de plus que les 142 requis pour la majorité --, dont 74 des 75 sièges du Québec. En clair, la moitié des sièges viennent du Québec. Le 2 décembre 1981, Trudeau rapatrie la Constitution sans l'accord du Québec. Sur les 246 députés présents aux Communes, seulement 24 votent contre, dont un libéral du Québec, Louis Duclos, un vrai patriote. Les 73 autres libéraux du Québec votent pour, dont Jean Lapierre. Depuis lors, la Constitution canadienne est coulée dans le béton, comme l'a montré en 1990 le projet avorté de réforme constitutionnelle lancé par les conservateurs de Brian Mulroney, dit « Accord du lac Meech », qui a mené à la création du Bloc. Si le Bloc avait existé durant ces années, il aurait défendu le Québec. Il aurait peut-être même réussi à faire tomber le PLC avant que Trudeau n'ourdisse sa sinistre nuit des longs couteaux.
Nous en viendrons peut-être un jour à considérer que la plus grosse erreur des souverainistes dans les années 1970 est d'avoir laissé l'espace fédéral aux seuls fédéralistes.
https://www.ledevoir.com/opinion/lettres/625644/si-le-bloc-avait-50-ans-cette-annee
19 novembre 2022
Bonsoir,
Peut-être avez-vous raison. Si c'est le cas, les quésolistes sont de fieffés menteurs.
SLB
12 septembre 2022
Le 12 septembre 2022
Le français mauvais de Claudine Bourbonnais
J’ai vu le dimanche 11 septembre le Téléjournal de fin de soirée à Radio-Canada, présenté par Claudine Bourbonnais. Elle a de nouveau buté sur beaucoup de mots durant la soirée : « Claudine » (à 0 min 01) ; « centrale » (à 0 min 22) ; « donc » (à 2 min 58) ; « justement » (à 4 min 20) ; « cadre (corps) financier » (à 12 min 12) ; « pas facile » (à 14 min 11) ; « surveille » (à 14 min 54) ; deux X deux (à 15 min 47) ; « applaudissements » (à 16 min 07) ; « près (auprès) » (19 min 07).
Il est difficile de concevoir que cette femme d’expérience ait encore de la difficulté à prononcer clairement ses mots. C’est à se demander comment elle a obtenu son poste de présentatrice. Elle doit, même à son âge, perfectionner son français parlé, corriger sa prononciation nasillarde.
Je me fous de l’apparence des présentatrices, ce que je veux, c’est qu’elles parlent distinctement.
13 août 2022
Courriel suivant envoyé à Radio-Canada le 12 août 2022 :
Bonjour,
Il faudrait demander à la présentatrice Véronique Prince de prononcer comme il faut le patronyme « Giorghis » dans « Azeb Wolde-Giorghis ». Cela fait trois fois que je l’entends le prononcer incorrectement. Ce n’est pas sorcier pourtant.
Sylvio Le Blanc