Parti libéral du Québec

L’effet Pablo

Des aînés trahis par des fraudeurs

Tribune libre

C’est maintenant officiel, le député d’Honoré-Mercier depuis 2004 et ex-lieutenant du Québec du gouvernement Trudeau depuis 2019, Pablo Rodriguez, se lance dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ), et siégera dorénavant aux Communes à titre de député indépendant jusqu’à la fin de son mandat.

À mon sens, l’arrivée de Pablo Rodriguez dans la course à la direction du PLQ donne un nouvel engouement en faveur des libéraux, malmenés dans les sondages depuis la défaite cuisante de Dominique Anglade. Depuis lors, le PLQ végète sur la scène politique québécoise à la recherche de son identité, et rien jusqu’à maintenant ne laissait miroiter de lumière au bout du tunnel. Or depuis la décision récente de Pablo Rodriguez, les aiguilles ont déjà entamé une remontée envers le PLQ qui semble peu à peu renaître de ses cendres, l’ex-député libéral fédéral ne s’étant par ailleurs jamais caché pour afficher sa prédilection envers la scène politique québécoise.

Pablo Rodriguez incarne un tribun éloquent dont les envolées oratoires flamboyantes résonnent entre les murs des Communes et dans ses révélations en point de presse. Charismatique et coloré dans ses prises de position, il démontre son profond engagement eu égard aux causes qu’il défend.

Sans que je sois un militant du PLQ, force est de constater que l’’arrivée de Pablo Rodriguez sur la scène politique québécoise donne un regain de vie salutaire au PLQ. De toute évidence, l’effet Pablo se fait ressentir dans les officines du PLQ. À preuve, dans l’hypothèse où le candidat Rodriguez accédait à la chefferie du Parti libéral du Québec, un récent sondage démontre qu’il récolterait la majorité des intentions de vote devant le Parti québécois (PQ). Une histoire à suivre...

Des aînés trahis par des fraudeurs

Un nouveau concept est apparu sur la scène des actualités, à savoir les fraudes grands-parents qui se caractérisent par une fraude par téléphone où des gens tentent de se faire passer pour un membre de la famille en situation de détresse, invoquant un besoin urgent d’aide financière, les criminels utilisant l'intelligence artificielle (IA) pour reproduire la voix de la supposée victime.

De tout temps, depuis que j’ai atteint l’âge adulte, j’ai toujours ressenti une empathie naturelle envers les personnes âgées dont la vulnérabilité est de plus en plus exploitée par la racaille de la pie espèce qui usurpe parfois les économies de toute une vie de dur labeur. Un geste profondément honteux, voire diabolique.

À mon sens, il m’apparaît urgent que le gouvernement légifère eu égard à ces fraudes grands-parents. Les aînés représentent souvent les personnes les plus négligées dans notre société qui se proclame comme juste à l’égard de tous les individus qui la composent. Or dans des sociétés, tel le Japon, les aînés incarnent la sagesse et sont respectés religieusement.

Dans cette foulée, peut-être serait-il enfin temps que notre société exerce une protection officielle contenue dans un texte de loi qui reconnaîtrait la défense et la protection de la qualité de vie des aînés. Et, de surcroît, le gouvernement devrait décréter illico un moratoire sur l’IA et baliser son utilisation en lien avec la protection des droits de la personne, notamment ceux des aînés.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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